Midi Olympique

Le RC Vannes veut finir en beauté

VANNES MALGRÉ SON NUL À CARCASSONN­E, LE RC VANNES EST TOUJOURS BIEN PRÉSENT À UNE ENVIABLE DEUXIÈME PLACE AU CLASSEMENT. ET LE RCV VEUT CLORE EN BEAUTÉ L’ANNÉE 2020.

- Par Didier LE PALLEC

Avec ses 44 points au compteur, le RC Vannes se pince parfois pour être certain qu’il ne rêve pas. « C’est vrai que nous ne nous attendions pas à être avec un tel total de points à Noël et plus encore d’être présent au deux, trois premières places », observe un JeanNoël Spitzer jamais rassasié.

Et au bénéfice d’un succès bonifié ou non ce soir contre Soyaux-Angoulême, le RC Vannes flirterait même avec la barre des 50 points ! Dément pour un club qui, il n’y a pas si loin dans le temps, arrivait sur la pointe des pieds dans ce monde inconnu du profession­nalisme et où l’entraîneur avançait sur la pointe des pieds, tête pleine d’humilité pour entrer, avec son équipe, dans ce concert du Pro D2. « Sur les quinze rencontres à domicile, avait-il déclaré en août 2016 lors du premier point presse de l’histoire profession­nelle du club, nous devons en gagner onze pour assurer notre bail suivant. » Que de chemin parcouru ! À tel point qu’à peine à mi-championna­t cette saison, le RC Vannes a déjà en poche son maintien… qui reste envers et contre tout, le premier objectif de la saison en cours.

« NOUS SOMMES CONFIANTS… PAS SÛRS DE NOUS »

L’homme de barre du navire vannetais se garde de tout optimisme béat et préfère même se la jouer avec prudence. Avant le déplacemen­t à Carcassonn­e, il avait dit sa méfiance de ces deux derniers matchs de l’année. On sait ce qu’il est advenu dans l’Aude avec un vieux 6-6 de derrière les fagots, au terme d’un match terne, boueux, sans envergure, même si « ce genre de match entretien notre capital confiance étant donné qu’on ne perd pas », disait ce dernier à Midol au soir de la rencontre. Il n’a pas bougé d’un iota dans son analyse à l’idée de recevoir Soyaux-Angoulême, équipe qui, après une entame catastroph­e de son championna­t, relève la tête. En témoignent ses deux premières et dernières victoires à Chanzy face à Aurillac et Valence-Romans. « SoyauxAngo­ulême est une équipe dont on se méfie. Cette équipe met de la vitesse dans son jeu et s’affiche plutôt bonne dans les turnover. Les équipes qui viennent à la Rabine arrivent armées sur une pelouse de qualité propice aux performanc­es. On l’a vu contre Montauban. Mais nous sommes seulement confiants… mais pas sûrs de nous. On sait qu’il faudra livrer un match pour conserver notre statut. Et c’est important de partir en vacances en ayant le sentiment d’avoir fait le job. Les garçons ont beaucoup donné pour être en haut de tableau. Ils le méritent, mais il faut y rester », note encore le taulier vannetais. Et le souvenir d’un match amical en août dernier qui avait mis en exergue à la fois la capacité de performanc­e du collectif vannetais et les profondes cicatrices collective­s au sein du groupe charentais ne devra pas être pris par les Bretons pour argent comptant. Le Soyaux d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui… Le boss saura le leur rappeler.

 ?? Photo Bruno Perrel ?? Malgré une belle deuxième place, les Vannetais de JeanNoël Spitzer ne prennent rien pour acquis et surtout pas le match à venir face aux Angoumoisi­ns qui, après une entame délicate, relèvent la tête.
Photo Bruno Perrel Malgré une belle deuxième place, les Vannetais de JeanNoël Spitzer ne prennent rien pour acquis et surtout pas le match à venir face aux Angoumoisi­ns qui, après une entame délicate, relèvent la tête.

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