Midi Olympique

À Vannes, déjà le maintien en paquet cadeau !

VOILÀ, C’EST FAIT ! LE RC VANNES A OFFICIELLE­MENT ASSURÉ VENDREDI SOIR SON MAINTIEN EN PRO D2. ET CE, AVANT MÊME LA FIN DE LA POULE ALLER. LE GROUPE VANNETAIS RÊVE… ÉVEILLÉ !

- Par Didier LE PALLEC

Au cas où on l’aurait oublié, Noël, c’est la période des fêtes et des cadeaux. Le RC Vannes en a réservé un fort joli à ses supporters vendredi soir face à une équipe de Soyaux-Angoulême qui n’aura jamais démérité… mais qui aura fait avec les moyens du bord, ayant, il est vrai, fait l’impasse sur ce match pour mieux préparer mardi la venue de Grenoble. La constructi­on de cette victoire n’a pourtant pas été un long fleuve tranquille. Exit une première période vannetaise laborieuse que Jean-Noël Spitzer expliquait par le fait que son équipe « n’allait pas au bout de ses intentions. On jouait les uns à côté des autres et pas les uns pour les autres. Nous avions souvent des petites avancées, mais pas de continuité ». Face à une organisati­on défensive rodée et hermétique de Soyaux-Angoulême, le RCV peina jusqu’à la pause sifflée logiquemen­t en faveur des Charentais (5-13). Tout ceci n’était cependant qu’illusion.

CINQ ESSAIS À LA CLÉ

Après une bonne soufflante dans les vestiaires, histoire d’aérer les bronches, le RCV revint avec des intentions plus ambitieuse­s. Et comme dans le même temps les Angoumoisi­ns donnaient de la bande pour avoir beaucoup couru lors de la période initiale, les choses prirent une autre tournure. « Nous aurions aimé lancer davantage de jeu, mais nous avons fait très vite le constat que c’était sur les ballons portés qu’était la clé du match », confessait Jean-Noël Spitzer. En dynamisant le jeu, le RCV se mit alors en ordre de marche. À l’heure de jeu, l’affaire était déjà entendue (22-13), et plus encore à 12 minutes du terme (29-13). Soyaux-Angoulême, la tête dans le seau presque à l’agonie, n’eut que des poussées sporadique­s sans conséquenc­e. Vincent Etcheto y voyait la générosité de ses garçons, restait dubitatif sur « la sévérité du score au regard de l’investisse­ment des garçons ». Partagé entre la colère (due aux reports de match) et la frustratio­n ce dernier y allait de sa pique envers les ballons portés du RCV. « Bravo à Vannes, mais je sais qu’ils sont capables de faire mieux que ça ! Cela fait partie des fondamenta­ux du rugby d’aujourd’hui. Cela m’emmerde, mais on doit faire avec. » Reste que la chose est vue différemme­nt que l’on se trouve premier ou antépénult­ième au classement.

Vannes alors va passer les fêtes bien au chaud, alors que Soyaux-Angoulême devra batailler ferme pour assurer son maintien. Et le club n’avait pas besoin, en sus, de ses ennuis judiciaire­s…

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