Midi Olympique

La victoire et c’est tout pour Aurillac

AURILLAC DANS UN MATCH FAIBLE EN TERME D’INTENSITÉ, LES CANTALIENS SE SONT IMPOSÉS FACE À VALENCE-ROMANS. LE STADE AURILLACOI­S VA PASSER LES FÊTES BIEN INSTALLÉ DANS LE VENTRE MOU DE CE PRO D2.

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Certains vous diront que « le plus important c’est la victoire », d’autres plus tatillons chercheron­t à comprendre ce qui n’a pas fonctionné ce vendredi soir dans les rangs aurillacoi­s. À la vue des dernières sorties des Cantaliens sur leur pelouse, il était légitime d’en attendre beaucoup plus de leur part. Les quatre points sont dans la poche, mais que ce fut laborieux. Malgré dix premières minutes plus qu’encouragea­ntes, durant lesquelles ils ont essayé de mettre du rythme, les Aurillacoi­s n’ont jamais réussi à réellement prendre le dessus sur leurs adversaire­s. « On a fait trop de petites fautes, un déblayage mal assuré, un plaquage haut… regrettait le demi de mêlée Paul Boisset après la rencontre au micro de La Montagne. C’est plein de petites erreurs qui ne nous ont pas permis de jouer à notre manière. Sur ce match, notre principal adversaire c’était nous-même. » Un constat lucide et difficile à contredire.

Le Stade aurillacoi­s n’a jamais ou presque été en mesure de franchir la ligne, mis à part dans les dix dernières minutes, où là encore des gestes approximat­ifs sont venus stopper les offensives cantalienn­es. Les joueurs de Roméo Gontinéac s’en sont remis à la botte de leur arrière Thomas Salles pour faire la différence et empocher quatre points qui leur permettent de rêver en regardant vers le haut du classement.

LES BUTEURS DRÔMOIS EN ÉCHEC

Il n’est pas nécessaire d’être un expert du ballon ovale pour connaître l’importance des buteurs dans ce genre de rencontres. Sur la pelouse de Jean-Alric, les joueurs chargés de sanctionne­r l’indiscipli­ne adverse ont connu différente­s réussites. D’un côté, Thomas Salles qui peut se targuer d’un 100 % face aux perches et de l’autre les artilleurs de Valence-Romans qui doivent ressasser les quatre coups de pied qui n’ont pas trouvé la mire. Des faits de jeu qui ont leur importance, surtout que les Drômois quittent l’Auvergne sans le moindre point. Un zéro pointé difficile à accepter pour le manager Johann Autier : « Honnêtemen­t, on loupe complèteme­nt notre entame de seconde période. Ensuite on réussit à revenir dans le match à l’heure de jeu mais on loupe malheureus­ement deux pénalités importante­s… »

La mission était ensuite trop compliquée pour des visiteurs réduits à quatorze après le carton rouge reçu par Flavien Vuagnat suite à une cravate sur Didier Tison. Un scénario compliqué pour les Drômois qui restent englués à la dernière place du classement, loin des Aurillacoi­s qui eux se rapprochen­t de leur objectif prioritair­e, le maintien.

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