Midi Olympique

Sortir du brouillard

- Par Baptiste BARBAT

« Les prépas physiques ? Depuis le début de la saison, j’ai l’impression qu’on ne fait que ça ! » En une phrase Stéphanie Ferrasse préparatri­ce physique du Stade toulousain féminin a résumé la complexité du calendrier. Au programme ce jeudi soir : du foot, de la passe à 10, et un peu de rugby à toucher. Pourtant grâce à leur statut de « joueuse de haut niveau » l’Élite 1 peut reprendre les entraîneme­nts avec contacts.

Pourquoi s’en priver ? « Il s’agit de leur dernier entraîneme­nt de l’année. Nous faisons une coupure de 15 jours pendant les fêtes car beaucoup de filles rentrent dans leurs familles (la majeure partie de l’effectif n’est pas profession­nelle, N.D.L.R.) » détaille Anthony Granja, entraîneur en chef. Si la reprise du championna­t est prévue courant janvier, suivant le nombre de matchs à rattraper, les plus grosses écuries se sépareront rapidement de leurs internatio­nales. « Biaisé » vous avez dit ? Dans une seconde phase, courte mais intense, les 8 meilleures formations se départager­ont en seulement 6 journées, au moins 3 seront des doublons. Une situation qui sera forcément délicate à gérer pour les Rouge et Noir, qui devront composer sans leurs neuf meilleurs éléments. Situation similaire pour le MHR, champion en titre, pour qui l’accession aux phases finales est plus que jamais remise en question. « Le défi n’en sera que plus beau à relever », conclut Anthony Granja, conscient de son privilège d’avoir pu reprendre une pratique normale.

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