Les cadeaux corréziens
Pour ce déplacement dans la capitale, les Brivistes avaient fait le choix de laisser plusieurs de leurs cadres au repos et, sur la pelouse de Jean-Bouin, Stuart Olding, Saïd Hirèche ou encore le buteur Thomas Laranjeira avaient, par exemple, tous été ménagés. Malgré tout, les supposés seconds couteaux du CABCL n’ont pas démérité face aux Soldats roses et, jusqu’à ce que le numéro 8 Soti Fa’aso’o ne soit logiquement expulsé pour un plaquage dangereux sur Joris Segonds, en début de deuxième période, les doublures corréziennes ont même posé de sérieux problèmes aux coéquipiers de Paul Alo-Emile.
Profitant de leur supériorité dans l’exercice des mauls pénétrants, les hommes de Jeremy Davidson rendaient donc coup pour coup à des Parisiens certes supérieurs mais trop fébriles, une heure durant, pour parvenir à tuer cette rencontre.
Passé l’expulsion de l’ancien Racingman Fa’aso’o, tout devint évidemment beaucoup plus simple pour les Stadistes qui, menés par une superbe charnière (SegondsHall) et un Kylian Hamdaou très incisif, parvinrent enfin à enchaîner les essais et remporter cette rencontre avec le bonus offensif. Mais les Brivistes, venus à Paris en outsiders, pourront regretter très longtemps les balourdises à l’origine de chacun des essais du Stade français, en première période. « Nous avons raté un nombre incalculable de plaquages et fait trop de cadeaux, expliquait après la rencontre James Coughlan, l’entraîneur de la défense briviste. C’est incompréhensible à ce niveau-là. Il va falloir se remettre en question, moi le premier. »