Quand le Pro D2 découvre de vieux problèmes...

Au sujet des débuts de l’arbitrage vidéo, les anecdotes croustillantes ne manquent évidemment pas, avec des tâtonnements évidemment inhérents aux premières fois… « Je me souviens d’un match à Marseille où, faute de liaison avec l’arbitre vidéo, le quatrième arbitre faisait le pigeon voyageur entre le terrain et le car régie, sourit aujourd’hui Joël Dumé. Mais ce qui est vraiment amusant, c’est qu’on voit que les arbitres de Pro D2 connaissent cette saison des problématiques semblables à celles que nous avons connues voilà vingt ans, pour leur première saison avec cet outil…» «Quand j’ai appris que la Pro D2 allait bénéficier de l’arbitrage vidéo, c’est un problème que j’avais anticipé, explique le manager des arbitres Jérôme Garcès. La vidéo est un outil qui simplifie le travail de l’arbitre, mais peut aussi le complexifier si il ne l’a jamais utilisé. Parce qu’il s’agit d’oublier son ressenti pour analyser froidement une image, ce qui est un exercice difficile… Et surtout, inconsciemment, on peut être moins concentré sur le jeu. » Reste qu’au final, chacun ne peut que se féliciter de cette évlution, à l’instar de

Joël Dumé. «Quand j’avais des responsabilités auprès de la FFR et de la LNR, ma crainte, c’était qu’il y ait un cas très polémique lors d’un match important comme un match de phases finales ou un match d’accession en Top 14… » Ce qui ne devrait heureusement plus arriver…