Des jeunes Cistes écocitoyens
LA PRISE DE CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE N’ÉCHAPPE HEUREUSEMENT PAS AU RUGBY. « MIDOL VERT » S’ENGAGE ET VOUS PROPOSERA DÉSORMAIS CHAQUE VENDREDI UNE IMMERSION AUPRÈS DE CEUX QUI AGISSENT POUR PROTÉGER LA PLANÈTE ET QUI ASSUMENT LEUR PART AU CHANGEMENT. AU MOIS
Voilà trois ans que le Montpellier Hérault Rugby a signé un accord de partenariat avec l’association environnementale «Project Rescue Ocean», une association environnementale de type 1901 fondée en 2015 par Benoît Schumann. L’idée de cette association est venue de façon fortuite, lors d’une soirée entre amis sur la plage où le sujet de la pollution des plages avait été abordé: «Vous verrez, un jour je monterai une association et je l’appellerai Project Rescue Ocean», avait lancé à la cantonade son futur et jeune président, comme il est expliqué sur son site internet projectrescueocean.org. Depuis, la boutade a fait du chemin. D’une simple page Facebook, l’idée est devenue une association déposée qui, en cinq ans d’existence, a effectué pas moins de 46 opérations de dépollution en France (58 dans le monde) lesquelles ont permis de ramasser 61 tonnes de déchets dans l’Hexagone et 15 tonnes à l’international.
SENSIBILISATION DES PLUS JEUNES
Surtout, ces opérations visent à sensibiliser les plus jeunes sur la question de la protection de l’environnement. Au mois d’août dernier, ce fut donc aux jeunes joueurs du centre de formation du MHR d’enfiler leurs gants et de se munir des sacs de l’association. Sur deux mardis, les jeunes Cistes ont donc mené deux opérations de dépollution du GGL Stadium et de ses abords pour ramasser à eux seuls 2,6 tonnes de déchets. Interrogé par notre consoeur de Midi Libre, le manager du centre de formation de l’époque, Mathieu Austruy, s’était félicité de l’initiative: «D’abord, les jeunes se sont rendu compte de leurs installations, de cette chance de jouer au rugby dans cet environnement. Pour nous, le staff, ce fut une sorte de team building. Les gars, entre eux, se branchent avec les gants, la brouette, celui qui ramasse le plus de sacs et en deux heures, on avait rempli la benne !» Une bonne façon de mêler cohésion de groupe, compétition et protection de l’environnement.