La victoire de la formation...
Convenez, tout de même, que Bayonnais et Brivistes sont deux équipes qui se ressemblent dans leur parcours récent, leur force mentale, et surtout leur ADN bien spécifique.
Quand on pense à l’Aviron, une des premières caractéristiques qui nous vient en tête est sa formation. Depuis maintenant quelques temps, le club basque l’utilise à plein régime et se repose, chaque saison, sur son lot de joueurs locaux. Dans ce match de la peur, Yannick Bru et son staff avaient ainsi fait confiance aux enfants du club. Ceux qui sont parfois portés par un supplément d’âme au plus profond d’eux-mêmes. Ainsi, on retrouvait sur le XV de départ une ligne de trois-quarts composée de Duhau, Luc, Muscarditz, Lestrade et Ordas, chez les espoirs il n’y a pas si longtemps. Devant ? La formation bayonnaise était représentée par le gaucher Perchaud, 18 ans et pas le moindre complexe en mêlée ou l’international Ducat. Et ce sont eux qui permettaient, en partie, à l’Aviron de mener rapidement au score 100, ou de revenir dans le match en début de seconde période. Si l’Aviron peut compter sur ses jeunes rarement décevants, le CAB sait aussi qu’il possède de sérieux atouts dans ses rangs. On pense, là, à ses facteurs X capables de créer perpétuellement du danger, à ses avants rugueux et à un état d’esprit irréprochable. « Brive est une équipe incroyablement puissante dans ses lignes arrières. Elle a beaucoup d’énergie et ce sera un grand défi pour nous », avait justement souligné Yannick Bru. Comme prévu, la force briviste et le talent de ses arrières dynamiteurs répondaient à la jeunesse bayonnaise. Mais cette fois, la puissance corrézienne ne parvenait pas à vaincre la formation locale...