Trois hommes pour un couffin à la Ligue
Il aura donc bien fallu attendre vendredi minuit, date et horaire limites pour déposer un dossier de candidature, pour connaître le nom des candidats qui brigueront la présidence de la Ligue nationale de rugby. Les élections se tiendront lors d’une assemblée générale convoquée le 23 mars et ils seront donc trois en lice : René Bouscatel, ex-historique président du Stade toulousain ; Vincent Merling, historique (et toujours) président du Stade rochelais ; Alain Tingaud, ancien président du SU Agen.
L’identité des trois concurrents n’a rien d’une surprise. Ils avaient, chacun, fait savoir leurs ambitions présidentielles depuis plusieurs semaines. Ils avaient aussi effectué un ou plusieurs tours de table auprès des futurs votants pour présenter leur projet et ont fait acte officiel de candidature sans attendre le dernier jour du délai légal.
LE QUATRIÈME CANDIDAT « SURPRISE » N’EST JAMAIS ARRIVÉ
Vendredi, c’est donc la question d’un hypothétique quatrième candidat « surprise » qui intéressait surtout le petit monde du rugby professionnel. Un candidat potentiellement estampillé « FFR », pour le dire clairement, alors que Jean-François
Fonteneau (président d’Agen), Didier Quillot (ancien directeur général de la Ligue de foot) et Didier Guillaume (ancien ministre de l’Agriculture), qui ont tous porté un temps ce costume, ont finalement passé leur tour.
Ce fameux « quatrième candidat » n’est donc jamais arrivé. Ce qui laisse les trois attendus seuls face à leur destin. Et pendant un mois, un intrigant jeu de réseaux va se poursuivre et s’accélérer, en coulisses.