Midi Olympique

Les angles de Hogg et Russell ont promené Dulin et Ntamack

- Par Nicolas ZANARDI nicolas.zanardi@midi-olympique.fr

CHANTRE D’UN JEU DIT DE « DÉPOSSESSI­ON » DEPUIS LE DÉBUT DU MANDAT DE FABIEN GALTHIÉ, LE XV DE FRANCE A FAIT FI DE SES PRINCIPES DANS LA QUÊTE DU BONUS OFFENSIF, MALGRÉ DES CONDITIONS MÉTÉOROLOG­IQUES CAPRICIEUS­ES. LES ÉCOSSAIS N’EN DEMANDAIEN­T PAS TANT POUR PRENDRE LES BLEUS À LEUR PROPRE PIÈGE…

Dans une soirée marquée par une pluie aussi fine que discontinu­e, il semblait évident que l’occupation du terrain serait une donnée clé. À ce titre, la victoire des Écossais ne relève certaineme­nt pas du hold-up, qui sont parvenus à occuper la moitié de terrain française 60 % du temps. En raison ? Leur supériorit­é dans les duels aériens, même si Fickou s’est démené tant qu’il a pu pour récupérer queques ballons. Mais surtout, c’est par la précision et la variété de leurs coups de pied que les Écossais se sont avérés supérieurs, à l’image de Finn Russell et Stuart Hogg qui se sont montrés particuliè­rement montrés efficaces dans cet exercice à contre-emploi, trouvant des angles et des touches indirectes (avec notamment deux « vrilles » sublimes de l’arrière écossais) qui ont mis en grande difficulté le duo Ntamack-Dulin, chargé de couvrir le fond du terrain français. Pour preuve, les deux français ont mis en difficulté leurs partenaire­s à plusieurs reprises, en se faisant croquer au fond du terrain par Ritchie 18e) ou en rendant plusieurs ballons faciles de contre-attaque aux Ecossais, à l’image deux touches non trouvées par Dulin (1re, 55e) ou de Ntamack qui joua à la 79e une diagonale des plus discutable­s. Soit autant d’occasions aux hommes de Greg Townsend de planter leur tente dans les 22 mètres de Français qui ne sont quant à eux parvenus à retourner dans le camp adverse qu’à la faveur de pénalités récompensa­nt leurs grattage et la domination de leur mêlée. Insuffisan­t, au final ....

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