Midi Olympique

Face à Bristol, un sacré souvenir !

LES DEUX ÉQUIPES SE SONT DÉJÀ AFFRONTÉES CETTE SAISON. C’ÉTAIT EN SEPTEMBRE, DÉJÀ POUR UN MATCH DE PHASE FINALE, MAIS EN CHALLENGE CUP. LA PARTIE AVAIT ÉTÉ MAGNIFIQUE ET L’UBB MALCHANCEU­SE.

- J. P.

Cette affiche BordeauxBè­gles - Bristol a déjà eu lieu cette saison et elle a laissé un sacré souvenir en Gironde. C’était le 25 septembre, en demifinale de la Challenge Cup 2020, dans un stade déjà vide. Bristol s’était imposé 37 à 20 après prolongati­ons. Mais le score est trompeur et tout le monde se souvient d’une partie magnifique. Le score était de 20-20 après quatreving­ts minutes, les Bordelais menant même 13-7 à la pause, après avoir fait la loi en première période. Mais ils avaient dû vivre la prolongati­on à quatorze car Marco Tauleigne, victime de crampes, n’avait pas pu être remplacé. Ce match reste un souvenir fort chez les Girondins. Nous les avons même sentis assez ragaillard­is par le fait d’avoir su se montrer au niveau il y a six mois en Angleterre.

UN JEU DIFFÉRENT DU TOP 14

Samedi, les hommes de Pat Lam (l’oncle de Ben) se sont imposés in extremis (35-33) après un match coursepour­suite contre les Harlequins. À la 74e minute, ils étaient encore menés de douze points avant de convertir deux pénaltouch­es. Avec cinq essais, les Bears ont finalement conforté leur première place en championna­t (douze victoires en quinze matchs), avec onze points d’avance sur le deuxième, Exeter. On vous recommande particuliè­rement le premier essai sur une relance après que l’adversaire a touché le poteau sur pénalité. L’action a fait plus de quatre-vingts mètres pour envoyer le deuxième ligne Attwood seul à l’essai.

Bristol, c’est finalement un sacré épouvantai­l, une équipe souvent très spectacula­iren avec un ouvreur gallois (Sheedy) et des internatio­naux anglais actuels (Malins, Sinkler, Earl) et des anciens All Blacks (Charles Piutau, Steve Luatua, John Afoa). « C’est une des meilleures équipes d’Europe. D’autant plus qu’elle sait gagner même en étant pas très bonne », a commenté Christophe Urios. Le staff a évidemment analysé cette rencontre contre les Harlequins, avant de visionner à nouveau celle du 25 septembre. Elle n’était que la troisième sortie officielle de la saison. « Nous n’avions pas perdu ce match par manque de fraîcheur, explique le manager de l’UBB. Plutôt par manque de patience. À 20-20, nous avons eu trois situations de marquer. Avec plus de contrôle et de maîtrise, nous aurions pu « tuer » le match avant les prolongati­ons. »

Christophe Urios et son staff ont désormais une opinion très précise du rugby pratiqué par cette équipe anglaise entraînée par un NéoZélanda­is reconnu : « Son jeu très différent de celui qu’on voit en Top 14. Cette équipe attaque en faisant beaucoup reculer le ballon avec pas mal de jeu dans le dos. Ils usent l’adversaire par leur attaque et comme ils vont très vite, ça demande pas mal de concentrat­ion. Leur ouvreur anime bien, il est collectif et il sait utiliser Semi Radradra à bon escient. D’une façon générale, ils n’ont pas beaucoup changé, ils sont toujours très offensifs. On se connaît, on ne va trop se surprendre sur le jeu lui-même. Il faudra être très fort en défense face à ce rugby atypique. »

 ??  ?? En septembre, les Bordelais s’étaient inclinés en demi-finale contre les partenaire­s de Harry Randall, futurs vainqueurs de la Challenge Cup.
En septembre, les Bordelais s’étaient inclinés en demi-finale contre les partenaire­s de Harry Randall, futurs vainqueurs de la Challenge Cup.

Newspapers in French

Newspapers from France