Midi Olympique

Les Drômois renversant­s !

VALENCE-ROMANS LES DAMIERS ONT RÉUSSI L’EXPLOIT DE FAIRE TOMBER VANNES ET MAINTIENNE­NT L’ESPOIR.

- Par Denis RAVANELLO

Q «uel match ce soir… (vendredi, N.D.L.R.), je suis très fier des joueurs ! » Le boss du sportif Johann Authier savoure ce succès. Le scénario aurait pu tourner à la catastroph­e. Les coéquipier­s d’Armary, encaissaie­nt un essai, sur un contre juste avant la pause. 10 à 17 à la mi-temps, 10 à 24, à la 42e, 20 à 31, à la 60e, le spectre des défaites face à Mont-de-Marsan et Biarritz était bien présent dans les esprits. Cette équipe a du coeur, de la déterminat­ion. Elle a su renverser le cours du jeu et mettre Vannes sous pression dans les 20 dernières minutes. L’essai de Van Lill (73e) en est la parfaite démonstrat­ion. Le troisième ligne est poussé derrière la ligne vannetaise par tout un collectif remonté comme une pendule. Les Drômois ont ajouté ce grain de folie qui fait pencher les rencontres du bon côté, à l’image de Scalese et Chouvet une nouvelle fois déterminan­t.

LE BANC DÉCISIF UNE NOUVELLE FOIS

Face à Aurillac, la rentrée conjuguée de Saïli et N’Diaye avait donné un dynamisme salvateur. Rebelote, c’est la première ligne dans son intégralit­é qui était changée à la mi-temps. Par la suite, c’était au tour de la deuxième ligne, avec les rentrées de Hannoyer et Goumat. Un banc musclé, avec notamment les retours de blessure de Jenneker, Hannoyer et Goumat. « Nous avions fait le choix d’un banc 6-2. Les gars en première ligne avaient beaucoup travaillé, la fatigue se faisait sentir. En deuxième ligne, la station était identique. Il fallait apporter du sang frais sans trop attendre. Certains, comme Barrière, sont sur la brèche depuis plusieurs matchs », explique Johann Authier.

Et de continuer : « On n’a jamais pensé que l’on était condamné. Nous avions annoncé que l’on ferait les comptes après la réception de Vannes. On se rapproche, chaque match est une finale. Ce soir c’est une prestation aboutie. En première période, quelques petites erreurs nous font mal. Au minimum nous méritions de tourner à la mi-temps à égalité (10 -10). En deuxième période quelle déterminat­ion. Notre pack a été dominateur a mis de la vitesse. Et nos lignes arrière ont réussi une prestation aboutie. C’est dans la continuité de nos dernières prestation­s. » Du côté vannetais, la déception était de mise. Déçu, très déçu Jean-Noël Spitzer avouait : « Je ne suis pas du tout satisfait. Valence-Romans a profité de notre indiscipli­ne. À 31 à 20, nous devons faire basculer le match en notre faveur. »

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