France 7, enchaîner et s’adapter
FRANCE VII POUR LA PREMIÈRE FOIS DEPUIS LE 2 FÉVRIER 2020, L’ÉQUIPE DE FRANCE À 7 ENCHAÎNE DEUX TOURNOIS CONSÉCUTIFS. APRÈS UN BON CONTENU, ELLE ESPÈRE DÉSORMAIS DE BONS RÉSULTATS.
Cette fois-ci, rien n’arrêtera les filles de David Courteix. Même pas des faux tests positifs, comme en février à Madrid. Elles ont débuté le second tournoi ce jeudi matin par une défaite (14-12) face aux États-Unis. « Physiquement, les filles vont bien, même si nous n’avons que six jours de récupération. Cette semaine, nous avons fait deux vrais entraînements, mais nous n’avons pas cherché à abuser. On sortait pour prendre l’air et la lumière à travers des petits jeux. » Vendredi dernier, l’entraîneur s’était lancé le défi d’aligner deux équipes sur l’ensemble du Tournoi avec un groupe de 22 femmes, ce qui n’était pas de tout repos pour lui et son staff. « Mais ça nous a permis d’offrir du temps de jeu à tout le monde (avec 11 filles par feuille de match au lieu de 14 N.D.L.R.). On leur a demandé d’être un peu plus autonomes parce qu’on ne pouvait pas être partout. Sur ce point-là, elles ont prouvé qu’on pouvait complètement leur faire confiance. C’est une bonne chose pour le groupe. » Les Françaises ont terminé le premier tournoi 3e et 5e sur 7. Même si une équipe avait plus d’automatismes et d’expérience que l’autre, l’entraîneur regrette : « Nous avions les moyens de placer les deux équipes sur le podium. Le contenu était bon, même si on pouvait espérer mieux en termes de résultats. » Heureusement, elles ont une opportunité de revanche.
S’ADAPTER À UN AUTRE STYLE D’OPPOSITION
Une revanche à prendre donc sur le continent américain. Sur les États-Unis (on l’espère en final), deuxièmes de la première manche derrière le Canada que la France avait battu le premier jour, quand le Brésil, bonne nation du circuit féminin, s’intercalait entre les deux équipes frappées du coq, pour la médaille en chocolat. Avec une différence marquante: l’opposition de style de rugby à 7 outre-Atlantique. « Cela fait un an qu’on s’entraîne entre nous et donc qu’on défend par rapport à notre style de jeu. Un jeu d’espace et de vitesse, où on n’hésite pas à reculer pour mieux avancer, en jouant debout. Alors que les Américaines ont une culture de l’avancée, basée sur le 1 contre 1 et en utilisant des rucks rapides. » Objectif : adaptation et surtout résultat ce coup-ci avec on espère une médaille d’or à la clé, pour ce qui ressemble à la dernière compétition officielle d’ici le Tournoi de Qualification Olymique de Monaco en juin.