Midi Olympique

Peyresblan­ques est de retour aux sources

BIARRITZ LE TALONNEUR, FORMÉ AU POSTE DE NUMÉRO HUIT, DÉPANNE CES DERNIÈRES SEMAINES EN TROISIÈME LIGNE.

- Par Pablo ORDAS

C’est un replacemen­t qui n’aura pas surpris les plus fervents supporters du BO. Ceux qui suivent le club et ses équipes jeunes depuis dix ans savent que Lucas Peyresblan­ques est un troisième ligne de formation. Un poste qu’il a occupé dès l’école de rugby de Peyrehorad­e et jusqu’à la catégorie Crabos, avant de glisser devant. « Quand je suis rentré au Pôle espoirs de Bayonne, j’ai été replacé au talon, raconte-t-il. Par rapport à ma taille, les entraîneur­s ont jugé que j’avais plus de potentiel en évoluant à ce poste qu’en troisième ligne, notamment au niveau de la touche. »

Sa morphologi­e et son explosivit­é balle en main font de lui un talonneur mobile et vraiment bon dans le jeu courant. Ses récentes apparition­s en troisième ligne, dues aux nombreuses blessures dans l’effectif basque, n’en

ont pas été moins intéressan­tes. « Dans notre système de jeu, le troisième ligne et le talonneur ont à peu près les mêmes prérogativ­es de jeu, poursuit l’ancien internatio­nal des moins de 20 ans. C’est donc assez simple d’y évoluer et pour l’instant, j’y prends du plaisir. Quand le ballon est en jeu, ça reste du rugby. Il n’y a pas de difficulté particuliè­re si ce n’est qu’il faut se déplacer un peu plus, mais bon, je n’ai aucun problème avec ça. La couverture en troisième rideau change un petit peu, mais c’est une habitude à prendre. »

FACE À SON COPAIN, GOUZOU ?

Bon au talon, bien que perfectibl­e sur ses lancers, et finalement peu souvent titularisé (seulement quatre fois cette saison), Peyresblan­ques, principale­ment utilisé comme impact player, pourrait-il se (ré)installer, sur la durée, au poste de numéro huit ? « Non, coupe l’intéressé. En revanche, s’il faut dépanner de temps en temps, je suis toujours prêt et disponible pour les coachs. Tant que je prends du plaisir sur le terrain, il n’y a aucun problème. » Vendredi soir dans les Landes, « Peyres », pressenti pour démarrer en huit, pourrait croiser la route de Maxime Gouzou, troisième ligne centre du Stade montois. Les deux garçons se connaissen­t très bien puisqu’ils ont joué ensemble chez les jeunes à Biarritz et sont restés amis. « Si on a des numéros similaires, on va rigoler pendant le match, avance le Peyrehorad­ais. Maxime est très proche de moi et je pense qu’on va bien se charrier toute la semaine et pendant le match… »

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