Jelonch, le dernier des bras de fer
Dans les années 90, plusieurs Toulousains avaient migré vers le CO, dont Thomas Castaignède, Eric Artiguste ou... Ugo Mola, qui a débuté sa carrière d’entraîneur dans l’élite à Castres avant de devenir manager à Ernest-Wallon à partir de 2015. Durant la dernière décennie, les deux clubs se sont encore retrouvés à la lutte à plusieurs reprises sur le marché, ce qui a pimenté la rivalité entre les voisins. Et ce sont souvent les Tarnais qui ont pris la direction de la ville rose. Joe Tekori, toujours cadre du vestiaire toulousain après avoir été capitaine au CO, en fut un exemple symbolique en 2013. Mais pas le seul. Piula Fa’asalele ou Richie Gray ont effectué le même trajet. Comme, et c’est certainement le cas le plus marquant, Antoine Dupont en 2017. Un an plus tard, alors que le président Pierre-Yves Revol et l’ancien manager Christophe Urios n’avaient pas caché en privé leur envie de rendre à leurs meilleurs « ennemis » la monnaie de leur pièce, c’est Yann David qui avait quitté Ernest-Wallon pour rejoindre PierreFabre. Mais la bataille la plus acharnée des récentes années concerne le troisième ligne Anthony Jelonch. Fortement désiré par Toulouse, quand il était en fin de contrat au CO en 2019, l’international avait finalement fait le choix de la prolongation. Deux ans plus tard, les Stadistes sont revenus à la charge et ont réussi à le convaincre. Jelonch renforcera les derniers champions de France l’été prochain. « C’est un garçon issu de la région, du Gers, s’est réjoui son futur entraîneur Jean Bouilhou cette semaine. Il a ces qualités de combattant qui sont essentielles chez nous mais c’est aussi un joueur qui dispose d’une belle intelligence de jeu, comme on l’a vu en équipe de France. Il est capable de faire des différences, on peut jouer derrière lui. Il est assez complet puisqu’il st également grand, donc aérien. Il possède donc touts les qualités pour vivre une belle aventure au Stade toulousain. »