« La 13e place se jouera entre nous, l’Aviron et le MHR »
PAU GEOFFREY LANNE-PETIT, ENTRAÎNEUR DES ARRIÈRES, PARLE DE LA DYNAMIQUE DU GROUPE ET DE SON ÉTAT D’ESPRIT AVANT PARIS.
En l’emportant avec abnégation face à Bayonne, vendredi dernier, la Section paloise s’est replacée dans la course au maintien direct. Avant d’aller dans la capitale, Geoffrey Lanne-Petit fait le point sur cette lutte à distance.
LE DÉCLIC FACE À BAYONNE
« Le contexte émotionnel nous avait amenés à laisser beaucoup d’énergie. Au-delà de la notion de derby, c’était le match de la survie pour nous. Le scénario n’a pas été de tout repos, on est passé par tous les états mais la finalité reste le résultat. On a pris quatre points, laissé Bayonne à zéro et on est même passé à côté d’un bonus offensif. On a savouré mais il a rapidement fallu basculer sur le Stade français. Malgré la victoire, nous restons treizièmes. Le but est de confirmer avec la confiance accumulée. »
LA SECTION EN MODE COMMANDO
« Je ne parlerai que de la deuxième moitié de saison car nous n’étions pas décisionnaires avant. À partir du moment où l’on a repris le bateau, le seul discours était de se maintenir. Les performances ont montré, depuis la défaite face à Toulon, qu’il y a eu une réelle prise de conscience. Il y a une envie et une force collective pour sauver le club. Ça fait un moment que l’on a basculé en mode commando. La deuxième mi-temps contre l’Aviron a été symptomatique de l’état d’esprit qui règne. Elle a démontré la force du groupe. »
PARIS, UN POSSIBLE RIVAL ?
« Je pense que le Stade français est plus tourné vers le top 6 que le maintien. De par leur effectif et leurs performances, les Parisiens ont montré qu’ils étaient dans un autre championnat. Ils ont un match en moins, aussi. Je pense que la treizième place se jouera entre nous, l’Aviron et le MHR. »
UNE LUTTE INDÉCISE EN BAS
« Il n’y a plus trop de cartouches avec encore cinq matchs. Il faut relativiser : outre Agen et Montpellier, nous allons jouer Paris, Le Racing et La Rochelle. Ce sont des équipes qui nous sont supérieures, qui ont de gros objectifs. Il faut garder de l’humilité. Évidemment, on suit nos rivaux de près mais l’important est de faire le boulot de notre côté en attendant d’éventuels faux pas. Si l’on ne gagne pas nos matchs, ce sera réglé. »
EN ATTENDANT JANTJIES
« Il n’y a aucune chance de voir Elton sur le terrain samedi. Il est à l’isolement, il a sept jours de quarantaine imposé par l’État. Il est en marge du groupe. Je ne me pose pas la question, je me concentre sur les joueurs à disposition. Il y a des hommes qui ont emmagasiné de la confiance face à Bayonne. Les deux charnières ont notamment été à la hauteur : les titulaires ont plutôt bien performé bien que c’était leur première ensemble (Debaes et Daubagna) et ceux qui sont entrés (Marques et Le Bail) nous ont fait basculer dans la dynamique positive et ont très bien terminé le match. Il y a l’envie de les récompenser et de les faire confirmer au Stade français. Après, il y aura un autre bloc. »
Par Vincent BISSONNET