Midi Olympique

UBB - MHR, le match improbable

LA TENUE DE CETTE RENCONTRE ÉTAIT TOUJOURS TRÈS HYPOTHÉTIQ­UE ENTRE DEUX ÉQUIPES SOUS LA MENACE D’UNE FIN DE SAISON EMBOUTEILL­ÉE.

- S. V. J. P. et

Difficile de préparer un match dans des conditions plus difficiles que ce qu’a connu l’UBB cette semaine. Avec quatre joueurs positifs la semaine passée, puis deux nouveaux découverts mardi, les Girondins ont vu la date du match contre Montpellie­r reporté de vendredi à dimanche. Mais la menace d’un nouveau report planait jeudi matin. La perspectiv­e d’un calendrier totalement embouteill­é commençait à se dresser (puisque l’UBB doit aussi jouer une demie européenne). Mercredi soir, le club annonçait une batterie de tests prévus jeudi (à l’heure où nous mettions sous presse) avec résultats vendredi. C’était donc le silence radio dans le camp des Girondins, consternés par ces coups du sort qui s’enchaînent. Deux cas positifs la semaine dernière, au moins deux autres venus s’ajouter le week end dernier. Le club a fonctionné au ralenti avec des entraîneme­nts par petits groupes, selon le nouveau protocole de la LNR, rendu plus rigoureux par l’apparition des nouveaux variants.

On a senti Christophe Urios préoccupé évidemment, lui qui est si attentif à la préparatio­n millimétré­e de ses rendez-vous. En tout début de semaine, il déclarait à Sud Ouest : « Je constate que le Covid nous a empêchés de bien lancer la saison et qu’il est en train de nous la faire mal terminer. Mais on aura la fin de saison qu’on mérite, lance Christophe Urios, le manager de l’UBB. Je ne suis pas abattu, je suis plutôt dans l’état d’esprit de combattre et de contrôler ce que je peux contrôler, c’est-à-dire notre préparatio­n… Il est important que ce match face à Montpellie­r puisse avoir lieu, en vue de Toulouse mais cette demie, on aura le temps d’en reparler. »

POLLARD DE RETOUR POUR MONTPELLIE­R ?

Depuis, c’est le silence radio. Sur un plan purement sportif, on ne peut que redouter le manque de rythme qui guette des joueurs bordelais. On peut supposer que Louis Picamoles (non qualifié en Coupe d’Europe) aurait joué contre son ancien club. On peut supposer que Jandre Marais, forfait contre le Racing à cause d’une blessure à un mollet, aurait aimé retrouver le goût de la compétitio­n avant l’échéance européenne.

Côté montpellié­rain, les esprits sont moins tracassés : la énième coupure imposée par les reports des matchs a permis à certains blessés de parfaire leur convalesce­nce, à l’image de l’ailier anglais Gabriel Ibitoye, qui devrait être du voyage en Gironde. Mais surtout, ce sera aussi le grand retour de l’ouvreur sud-africain Handré Pollard, enfin remis d’une grave blessure au genou qui l’a tenu éloigné des terrains pendant de longs mois. Des événements qui apportent encore un peu plus de profondeur à l’effectif du MHR, toujours concentré sur sa mission du maintien.

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