« Ce serait ridicule de se relâcher »
SIMON DESAUBIÈS - Ouvreur de Mont-de-Marsan
La victoire face à Biarritz a éclairci votre horizon. La semaine a-t-elle été plus détendue ?
C’est une victoire qui nous fait du bien moralement. Tout juste peut-on regretter de n’avoir pas su prendre un bonus offensif qui était à notre portée à dix minutes de la fin. Mais la victoire était tellement importante, nous nous en contentons. Effectivement, le début de semaine a été plus souriant qu’après notre défaite face à Angoulême par exemple.
N.D.L.R.) m’avait bien vendu auprès du staff (rires). Plus sérieusement, le Stade montois a beaucoup de similitudes avec l’UBB. C’est un club familial, avec des valeurs bien identifiées, le genre de club dans lequel je peux rapidement me sentir à mon aise.
Vous êtes, depuis quelques semaines, repositionné au poste d’ouvreur. Est-ce celui que vous préférez ?
J’ai toujours été polyvalent. Quand Rémi Talès m’a demandé qu’elle était ma préférence, je lui ai répondu que le plus important était de jouer, quel que soit le poste. Disons qu’en numéro 10, j’ai encore besoin de travailler certains aspects comme le jeu au pied.
Le Stade montois n’est pas encore sauvé. Ces trois derniers matchs ont-ils tous la même importance ?
Avec la saison que nous faisons, ce serait ridicule de lâcher tel ou tel match. Il faut d’abord assurer définitivement notre maintien et montrer un visage positif pour faire plaisir à tous ceux que nous avons déçus. Collectivement, ce serait bien de prouver que nos performances ne reflètent pas notre vraie valeur.
Vous abordez donc ce match à Oyonnax avec ambition ?
Bien sûr. C’est une rencontre excitante, sur un terrain synthétique, face à une grosse écurie. Le genre de match qui peut nous permettre de confirmer les bonnes dispositions affichées lors de nos deux dernières sorties.
Où serez-vous la saison prochaine ?
Au Stade montois. Cela va me permettre de capitaliser encore plus de temps de jeu dans un club que je connais déjà. Ce sera tout bénéfice pour moi.
Propos recueillis par Pierre BAYLET