Toulouse : derrière, cela ne tient qu’à un fil
TOULOUSE SI LES PROBLÈMES STADISTES PEUVENT PARAÎTRE AUTREMENT MOINS INQUIÉTANTS, LE CHAMPION DE FRANCE DOIT GÉRER DE NOMBREUSES ABSENCES AU SEIN DE LA LIGNE DE TROIS-QUARTS.
I «l y a des tests covid avant… » À l’heure de s’exprimer sur la demi-finale de Coupe d’Europe à venir, samedi soir, Maxime Médard n’a pu contenir un rire jaune devant l’incongruité de la situation : la tenue de cette rencontre de la plus haute importance reste soumise aux tests effectués au sein du club girondin. Un incontournable point d’interrogation : « J’espère sincèrement que le match se tiendra,
Je suis persuadé que ce sera le cas. Bien sûr que l’on regarde ce qui se passe ailleurs mais notre job est de nous préparer pour afficher le plus beau visage possible sur le terrain. »
« Ce n’était pas le niveau d’une équipe qui va jouer une demie de Coupe d’Europe », tranche Matthis Lebel.
L’INTERROGATION RAMOS
S’il n’en reste pas moins porté par une dynamique positive, le Stade toulousain doit aussi gérer ses propres soucis, notamment au niveau des lignes arrière de plus en plus dégarnies. La blessure de Yoann Huget, samedi soir, est venue s’ajouter aux indisponibilités de Sofiane Guitoune, Lucas Tauzin et Arthur Bonneval. Sur le triangle d’arrière, les options n’en finissent plus de se réduire avec Cheslin Kolbe, Matthis Lebel et Maxime Médard en guise de derniers tauliers. La question du retour de Thomas Ramos, touché à un mollet, se pose encore : « C’est une blessure délicate, notamment au niveau de la reprise. Il ne faut pas prendre le risque de la rechute », prévient Laurent Thuéry. Au centre aussi, la rotation demeure restreinte. L’encadrement devrait continuer de miser sur la doublette Akhi-Holmes, alignée en huitièmes et en quarts. Un duo de circonstances manié avec précaution : le Néo-Zélandais, contrarié à un tendon d’Achille, a été préservé le week-end dernier et l’Australien, remplacé dès la 49e, doit gérer l’enchaînement des matchs à un poste où il lui faut encore trouver toutes ses marques. Au jeu des chaises musicales, Juan Cruz Mallia ou Dimitri Delibes pourrait prendre place sur le banc, aux côtés de Pierre Fouyssac. Devant, en revanche, le Stade peut compter sur toute sa légion. « Le groupe est large, les choix vont être compliqués », évoque l’entraîneur de la défense. Un vrai problème de riche en cette période de casse-tête insolubles.