La Nationale confirmée pour trois ans
LA NATIONALE, CRÉÉE IL Y A UN AN POUR COMBLER LE GOUFFRE SÉPARANT LES MONDES AMATEUR ET PROFESSIONNEL EST UN SUCCÈS. LA COMPÉTITION SE TIENDRA AU MOINS JUSQU’EN 2023.
Les supporters albigeois peuvent avoir le sourire : leur club est dans les clous financiers.
Àson lancement officiel, les plus sceptiques y voyaient une nouvelle poule élite ou l’embryon d’un Pro D3. À quelques semaines de la fin de sa première saison, la Nationale est pourtant perçue comme une réussite par ceux qui la disputent tous les week-ends. La grande hétérogénéité qui gâchait le spectacle de la Fédérale 1 s’est estompée, et tous les cadors prétendant au Pro D2 ont désormais une poule commune pour bien s’y préparer.
« NOUS SOMMES DANS LE VRAI »
Autre élément marquant, ce sont désormais sept clubs (les six premiers et Chambéry) qui ont les capacités financières pour accéder à l’antichambre de l’élite, comme l’a révélé Benoit Trey, président de Blagnac : « C’est la preuve que nous sommes dans le vrai et que la Nationale prépare bien. » Pour rappel, au beau milieu des dernières phases finales de Fédérale 1, en 2019, Midi Olympique révélait que seuls quatre clubs y participant (Rouen, Valence-Romans, Albi et Dax) avaient répondu au cahier des charges pour une potentielle accession.
Benoit Trey a assuré ce vendredi que l’avenir à court terme de cette nouvelle troisième division était assuré : « Je confirme qu’elle va tenir ! Étant dans les discussions avec la Fédération et les autres présidents de Nationale, elle va tenir au moins pour les trois prochaines saisons. » Regrettant un manque de visibilité, notamment du côté des diffuseurs, l’homme fort des Caouecs affirme cependant : « Elle a montré tous ses atouts et a fait taire beaucoup de détracteurs chez les dirigeants mais aussi chez les joueurs. Le pari de cette Nationale est pour l’instant réussi. Nous avons bien fait de la lancer assez rapidement, en juin 2020. »
Il espère maintenant une revalorisation financière de la compétition, la création d’un statut semi-professionnel et le développement de la marque Nationale, essentiellement portée par les clubs aujourd’hui.
Par Quentin PUT