« Les clubs ont débuté avec moins de contrats pros »
Agent de joueur
« Remplacer un joueur blessé est quelque chose de prévu dans les règlements et accepté par tous les clubs. En tant qu’agent, on n’a pas d’avis à avoir sur l’équité de pouvoir se renforcer pour les quatre ou six dernières journées de championnat. Pour nous, ça permet des ajustements et de faire des choses nouvelles, comme nous avons pu le faire avec Paterika Vaivai à Agen. Il aurait peut-être pu faire un essai d’une semaine et là, il va peut-être pouvoir jouer les dernières journées de Top 14. Donc c’est un essai prolongé, ce qui est une bonne chose pour le joueur et le club en vue de la saison prochaine. Il ne faut pas oublier le contexte de cette saison puisque les clubs ont débuté cet exercice avec 28 ou 29 contrats professionnels sur les 33 autorisés au sein d’un effectif. Avec la Covid, 150 contrats ont été supprimés lors de la dernière intersaison, donc il n’est pas illogique de trouver des problèmes de profondeur d’effectif. Le nombre de jokers médicaux a donc été plus grand, mais le temps de jeu des jeunes joueurs est aussi en augmentation. Le contexte a aussi généré plus de frustration et de tension car les joueurs mis à l’écart le vivent plus difficilement cette saison, car ils sont aussi privés de la vie de groupe. Il n’y a plus de sorties entre joueurs et donc la situation sportive difficile est moins bien vécue. »
N. A.
Il n’y avait pas la possibilité de recruter après une certaine période. On avait donc décidé que chaque équipe perdant un joueur sur blessure, en sélection, avait la possibilité de recruter un joker médical. C’était aussi simple que ça.
On vous suit…
En cas de blessure, on pouvait recruter sur toute la durée du Tournoi des 6 Nations (jusqu’au 31 mars, N.D.L.R.) parce qu’il n’y avait aucune raison de handicaper un peu plus des clubs ayant aidé le rugby international
C’est certain…
Les effectifs des clubs, en Top 14, sont aujourd’hui assez fournis pour survivre à une saison entière, qu’on ne me dise pas le contraire ! Alors, peut-être faudrait-il légiférer à nouveau, concernant les jokers médicaux. Le cadre, il existait auparavant.
Par Marc DUZAN