Midi Olympique

« C’est très important pour un mec de jouer »

Ouvreur de Biarritz, passé par Bayonne, Montpellie­r et Toulon

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« Tout ça remonte, mais ce n’est pas un mauvais souvenir. Quand j’ai été prêté de Bayonne à Montpellie­r, j’arrivais dans un club de très haut niveau et c’était facile d’intégrer une équipe comme ça, car tout le monde connaissai­t son rôle. L’année d’avant, quand j’ai quitté Toulon pour aller à Bayonne, c’était plus difficile notamment au niveau de la langue. À Toulon, il y a un mec qui traduisait tout le temps. Ce n’était pas nécessaire de parler français. Quand je suis arrivé à Bayonne, 90 % des joueurs parlaient français et il n’y avait pas une personne pour tout le temps traduire. J’ai donc pris des cours. Les premiers mois étaient un peu compliqués sur ce point et pour trouver de nouveaux amis. Avec du recul, je dirais que mon premier prêt, m’a permis d’apprendre le français, mais sur le moment, c’était difficile. En revanche, au niveau du rugby, c’est un peu la même chose… Que tu joues en Afrique du Sud ou en France, le rugby, c’est plus ou moins pareil. Au quotidien, on s’adapte vite. Pour un étranger, je pense vraiment que le seul problème est la langue. Le logement ? Il y a des personnes qui étaient chargées de nous en trouver un, ce n’était pas un problème. La famille ? C’est toujours difficile pour ma femme, car ses amies sont les femmes d’autres joueurs.

Si un mec ne joue pas beaucoup dans un club et qu’un autre veut lui donner sa chance, ça peut l’aider. C’est donc pas mal pour lui de bouger en cours de saison. Si son temps de jeu augmente derrière, c’est intéressan­t, car c’est très important pour un mec de jouer. »

P. O.

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