Bouhraoua évoque sa fin d’aventure à VII et pense à l’avenir à XV
À 33 ans, Terry Bouhraoua s’est confié à rugbyrama.fr sur la fin de son aventure avec France 7 : « Le manager a souhaité me rencontrer pour me dire qu’il avait pour projet d’attaquer un nouveau cycle après les Jeux de Tokyo et qu’il ne me voyait pas dedans. » L’ancien joueur du Stade français est pourtant un des pionniers de la discipline en France. Il pensait pouvoir prolonger le plaisir au moins une année de plus pour disputer la prochaine Coupe du monde. « C’est comme dans toute relation : il y en a toujours un qui est plus d’accord que l’autre. Ça s’est fait ainsi et, pour être honnête, je suis partagé entre deux choses. Il y a le côté compétiteur avec l’ego qui dit « j’aurais bien fait une année de plus » parce que je suis en forme et que j’ai encore envie. Et le côté plus raisonnable qui me dit que c’est déjà bien d’avoir vécu toutes ces années, que c’est bien aussi de quitter l’équipe de France quand on est toujours en forme. J’arrive à 33 ans et je ne crois pas que ce soit trop vieux. Ça permet de rêver à un nouveau challenge pour les deux ou trois saisons qu’il me reste à jouer j’espère. » L’ancien demi de mêlée espère même donner un nouveau tournant à sa carrière : « J’ai encore les jambes, le mental et surtout encore du coeur à donner. Après les Jeux, je suis libre et disponible pour un nouveau projet.
Que ce soit en France ou à l’étranger. En toute humilité, je ne vais pas dire que je veux une place de numéro un en
Top 14, ce ne serait pas la réalité. Par contre, un poste de second couteau ou un positionnement de numéro trois avec du temps de jeu. Ou en Pro D2, bien sûr. En dessous, je ne sais pas… Je préférerais regarder à l’étranger. J’essaie de me renseigner sur le championnat américain qui a l’air intéressant. Je peux jouer demi de mêlée ou ailleurs ! À l’arrière, ce serait bien, avec de la liberté, des espaces… Ça peut beaucoup m’intéresser. Demi de mêlée, c’est un poste de spécialiste, qui demande des repères, des réflexes, et ça fait longtemps que je n’y ai pas joué. Le poste d’arrière apporte plus de libertés. »