Solides et profondément enracinés
PÉRIGUEUX - ANGLET
C «lairement, nous sommes dans le dur et dans le doute. On paye cher l’enchaînement des matches à haute intensité, sur 80 minutes, nous ne sommes pas capables de tenir un résultat » Déçu, Anthony Biscay, dimanche dernier, au micro de notre confrère Pablo Ordas. Déçu, même si rien n’est perdu côté angloy où « l’on n’est pas loin du compte non plus » comme l’explique l’associé de Sébastien
Fauqué. Faire le dos rond dans l’attente de jours meilleurs, voilà un programme pragmatique car il y a sans doute tâche moins ardue que celle qui consiste à se présenter au rattrapage dans l’enceinte honorant la mémoire du regretté Francis Rongieras. En effet, le leader ne peut se permettre de sous-estimer un hôte qui, bien que dépassé au classement par Limoges et Marmande, lui avait fait des misères au match aller : « La fin du match approchait, nous pensions l’emporter et puis, leur mêlée a enfoncé la nôtre, d’où la pénalité de la gagne », se souvient Louis Dubois.
LA PHASE FINALE EN LIGNE DE MIRE
Si les contours du retour en Dordogne du mythique Didier Casadei se dessinent (le champion d’Europe briviste avait déjà prodigué ses conseils aux Capistes en 2020-2021) , seul compte le court terme : « La phase finale, on l’a dans la ligne de mire mais il y a d’abord et avant tout une partie de saison régulière à terminer. Non seulement on s’attend à une réaction de la part d’Anglet qui reste une belle équipe, mais il y a encore des progrès à accomplir, nous manquons par exemple de réalisme. » Pourtant, Lannemezan, à force de peiner sous le poids du fardeau, n’a pu qu’engranger le bonus défensif, dimanche dernier. « Le plan de jeu a été simplement respecté », conclut, sobre et modeste à la fois, celui qui déplore les blessures de Tallet, d’Arvouet et de Fourcade, le transfuge niçois. Marius
Iftimiciuc et Victor Léon, eux, sont retenus par leurs obligations internationales, sous la bannière roumaine en l’occurrence. L’occasion est propice de rappeler aux plus jeunes de nos lecteurs que les bons vieux déplacements d’antan au pays des Carpathes dans le cadre des commémorations du 11 novembre n’étaient ni du gâteau, ni de la tarte… De là à penser que tous les protagonistes de cette rencontre se montreront solides comme des chênes, il n’y a qu’un pas, que ne franchiront hélas ni Damien Mena, ni Jordan Dartigues côté basque.