TO : retour à la case Championship
TITRÉ EN 2021 EN CHAMPIONSHIP, TOULOUSE RETROUVE LE DEUXIÈME NIVEAU ANGLAIS POUR LA NEUVIÈME FOIS DE SON HISTOIRE. LES TOULOUSAINS NE SONT PAS FAVORIS MAIS ILS ESPÈRENT RETROUVER LA SUPER LEAGUE.
Si Toulouse olympique était novice en Super League la saison écoulée, il connaît en revanche le fonctionnement du Championship, le deuxième niveau de l’épreuve, sur le bout des doigts. Une compétition que les hommes de Sylvain Houlès ont découvert il y a quatorze ans, lors de l’exercice 2009. Cette année-là, on se souvient que pour leur tout premier match à ce niveau de compétition, les Toulousains avaient passé une inconfortable soirée à Widnes, au Stoboart Stadium, en encaissant une addition plus que salée (70-0). Depuis les Toulousains ont bien appris. Après un lent apprentissage en 2010 et 2011, ils sont revenus plus forts en 2017 après un passage par la League One (D3) et un retour en championnat de France. Après avoir connu le haut du tableau entre 2018 et 2020 (année où le championnat fut interrompu après cinq journées en raison de la covid), ils ont enfin touché le Graal en 2021 en remportant la finale devant Featherstone (34-12) devant près de 10 000 personnes dans l’enceinte d’Ernest-Wallon.
Samedi et dimanche, ce sera donc la rentrée des classes pour les quatorze formations de l’épreuve, à savoir Barrow, Bradford, Batley, Featherstone, Halifax, Keigley, Londres Broncos, Newcastle, Sheffield, Swinton, Toulouse, Widnes, Whitehaven et York. Qui peut accéder en Super League parmi ces candidats ? Toulouse peut-il créer l’exploit semblable à celui de 2021 ?
FEATHERSTONE, L’ÉQUIPE À BATTRE
En 2021, le TO était le grand favori de l’épreuve. Après une saison ponctuée par zéro défaite, le club olympien avait obtenu son billet d’accession pour l’élite suprême. La saison passée, Leigh, le relégué de Super League, avait dominé la compétition jusqu’en finale, face à Batley (44-12). Cette année, le favori n’est pas Toulouse mais les Rovers de Featherstone. Ces derniers veulent oublier leur élimination en demi-finale face à Batley de la saison dernière. L’équipe coachée par Sean Long, l’ancien leader de jeu St Helens, possède un effectif qui a l’étoffe d’une équipe de Super League, avec notamment les anciens Toulousains Gadwin Springer, Chris Hankison, Johnathon Ford et Mark Kheirallah.
TOULOUSE VEUT REJOUER EN SUPER LEAGUE
Pour des raisons budgétaires, le Toulouse olympique a réduit volontairement son effectif comprenant vingt joueurs. « On a un groupe moins épais par rapport à la saison passée mais de qualité et expérimenté avec des recrues motivés, soutient le talonneur international, Eloi Pélissier, doublement vainqueur du Championship en 2018 et 2021. Nous retrouvons une compétition que nous connaissons bien. Nous avons également l’expérience d’une saison au plus haut niveau. Nous aurons notre mot à dire cette saison. Au sein du groupe, on veut rejouer en Super League. » C’est également le désir de la révélation de la saison écoulée, l’arrière Olly Ashall-Bott, du capitaine Harrison Hansen mais aussi de Dominique Peyroux, Guy Armitage et Maxime Stefani, lesquels sont revanchards après la frustration de la descente. L’édition 2023 promet ainsi de beaux rendez-vous. Il y aura certes un duel à distance entre les Toulousains et les Rovers mais il n’est pas exclu que ce championnat réserve son lot de surprises car toutes les formations ont musclé leur effectif. Les historiques Bradford, Widnes et Sheffield ont également envie de redorer leur blason.Vivement ce week-end et les résultats de ce premier rendez-vous pour y voir plus clair.