Midi Olympique

« On a moins de pression qu’à l’aller »

- Propos recueillis par Mathieu VICH

Vous venez d’enchaîner trois victoires de suite. Dans quel état d’esprit se trouve le groupe actuelleme­nt ?

Il y a beaucoup de concentrat­ion. Mais quand on gagne, il y a toujours une forme de légèreté, c’est plus plaisant. Après, si l’on perd à Grenoble, on sait bien qu’on ne vivra pas la même semaine.

Vous sortez de deux grosses performanc­es contre des concurrent­s directs. Peut- on dire qu’Agen a franchi un cap ces dernières semaines ?

Alors, on ne se dit pas ça. Mais par contre, on se dit que ce bloc est primordial. Si l’on gagne au moins nos matchs à domicile, je pense qu’il fau- dra compter sur nous à la fin de la saison. Les prochains matchs sont des tests pour nous.

Ce week-end, vous vous rendez chez une équipe qui a gagné à Armandie (11-16). Existe-t-il une forme de revanche ?

On prépare ce match du mieux possible. Beaucoup de temps s’est écoulé entre ces deux matchs. Mais inconsciem­ment, il y aura peut-être un sentiment de revanche, oui.

Sur quels points le SUA a-t-il évolué depuis le match aller ?

On a moins de pression. Là, il s’agissait d’un premier match à domicile. Il y avait pas mal de nouveaux joueurs et un plan de jeu à assimiler. En plus des nouveaux coachs… Aujourd’hui, on maîtrise mieux notre jeu et nos déplacemen­ts.

Personnell­ement, vous avez évolué à Grenoble (2019-2021). Quel souvenir gardez-vous de cette expérience ?

Ma première année là-bas est compliquée. Je me blesse avant le premier match de championna­t. Une blessure qui m’éloigne un long moment des terrains. Finalement, je reviens, mais je ne suis pas dans le coup. Derrière, la saison s’arrête prématurém­ent… En revanche, ma seconde saison est plus aboutie. Je joue pas mal et je garde de bons souvenirs. J’y ai rencontré de belles et de bonnes personnes. J’ai plutôt aimé mon passage à Grenoble.

On vous sent en tout cas beaucoup plus libéré sur le terrain depuis votre retour à Agen…

Tout se rejoint. Quand tu es bien dans ta tête, bien dans ta ville… Cela se retranscri­t sur le terrain. Après, nous ne sommes pas des robots. Parfois, tu passes à côté. Ça m’est arrivé. Mais depuis que je suis revenu, je pense avoir fait de bons matchs. La confiance des coachs est très importante pour moi.

D’autant plus que vous avez été nommé deux fois capitaine cette saison.

Nos capitaines restent Vincent Farré et Arnaud Duputs. Jean-Marcellin Buttin et Mathieu Lamoulie assurent aussi ce rôle. C’est une belle récompense mais je ne me vois pas faire ça tous les week-ends.

Pourquoi ?

Parce que ce n’est pas facile. Quand tu es capitaine, tu dis des choses qui peuvent blesser des personnes sans le vouloir. Il faut aller chercher le meilleur de chacun. Ce n’est pas simple.

Beaucoup de jeunes émergent à Agen. Quel regard portez-vous sur eux ?

Valentin Gayraud et Clément Garrigues sont des mecs d’ici. Cela devient de plus en plus dur avec le profession­nalisme car il faut des résultats tout de suite. Là, le staff des espoirs dans sa globalité les accompagne beaucoup. Ils arrivent au plus haut niveau mais ils ont quand même un an d’entraîneme­nt avec nous derrière eux. Ils sont donc prêts et c’est une très bonne chose pour le groupe.

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