Midi Olympique

Paillaugue était bien « chez lui »

- S.V.

Benoît Paillaugue a vécu un weekend très particulie­r. Après avoir passé 14 ans au MHR et même avoir décroché un premier titre de champion de France avec son club de coeur, le demi de mêlée revenait dans l’Hérault avec le maillot toulonnais sur le dos : « C’était bizarre. Je n’étais jamais parti, et revenir ici dans la peau d’un adversaire, c’était étrange. Je n’ai rien ressenti dans la semaine parce que je m’y étais bien préparé, mais quand on est arrivé à Montpellie­r et qu’on est allé à l’hôtel… Ça m’a fait bizarre. Après, je pensais être plus émotif, mais finalement ça allait. Le groupe avait à coeur de se rattraper de la déconvenue du match aller qui nous avait pas mal plombés dans les têtes. On voulait se rattraper. » Paillaugue, lui, avait à coeur de montrer qu’il était bien toujours dans son jardin. Dans son stade, où il a vécu tant d’émotions. On l’a vu également échanger quelques mots avec ses amis, comme le pilier Enzo Forletta ou encore son ancien entraîneur des trois-quarts Jean-Baptiste Elissalde, avec qui il entretient un lien très étroit depuis son enfance rochelaise : « Vous connaissez l’attachemen­t que j’ai pour ce club. Je suis presque même gêné… Ce sont tous mes amis, et on a vécu un truc de fou l’année dernière. Je serai toujours lié à eux. Ce n’étaient que des mots doux », souriait le demi de mêlée toulonnais, qui a tout de même concédé un « accrochage » avec son ancien coéquipier et rival Cobus Reinach : « Avec Cobus, on se ressemble dans l’état d’esprit, on a envie de gagner tous les deux. Moi je voulais le faire pour que l’on se rachète, et aussi parce qu’ici c’est chez moi. Je voulais prouver que j’étais encore là. » Et l’ancien demi de mêlée l’a montré de bien belle manière…

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