Léo Banos, itinéraire d’un enfant doué
RECRUTÉ PAR LE STADE TOULOUSAIN ET SCRUTÉ PAR L’ENCADREMENT DE L’ÉQUIPE DE FRANCE, LÉO BANOS EST ENGAGÉ SUR LE CHEMIN DE LA RÉUSSITE. IL REPRÉSENTE L’EXCELLENCE DE LA FORMATION LANDAISE.
Visage encore enfantin, le jeune troisième ligne Léo Banos était radieux lors de cette soirée de remise des oscars Midi-olympique. « C’est un vrai plaisir de recevoir ce trophée en même temps que Yoann puisque nous sommes issus du même club, Parentis. C’est une belle récompense, une première marche, mais il faut continuer de travailler dur pour en espérer d’autres. » Rien d’étonnant à ce que l’autre Léo du Stade montois (en référence à son compère Léo Coly nommé en 2022) ait été choisi pour recevoir l’oscar espoir. C’est que son parcours s’apparente à celui d’un surdoué. Âgé de 20 ans et demi, le garçon a déjà coché quarante-sept feuilles de match avec son club, la première alors qu’il n’avait pas 19 ans et a porté le maillot tricolore dans la sélection moins de 20 ans.
À un poste aussi exposé que le sien, on comprend mieux, à la lecture de ces chiffres, le potentiel que recèle ce joueur. C’est simple, Léo coche toutes les cases spécifiques à son poste. Rapide, agile et très adroit, doté d’un sens inné du déplacement et de l’anticipation, il est en plus le meilleur pourvoyeur de ballons de l’alignement montois et un contreur hors pair dans ce secteur. Mais s’il faut se concentrer sur les tâches plus obscures, ses adversaires le trouveront pareillement sur leur route. Fautil plaquer à tour de bras, batailler dans les rucks, hausser le niveau d’agressivité, pas de problème, Léo est présent. Tout cela sans avoir jamais reçu encore le moindre carton.
LA TÊTE SUR LES ÉPAULES
Bien né, Léo Banos voit donc s’ouvrir devant lui le champ de tous les possibles. Au point que le grand Stade toulousain l’a d’ores et déjà engagé, le laissant à disposition du Stade montois sous forme de prêt la saison prochaine, hormis pendant la Coupe du monde et les périodes de doublon.
Face à cette réussite presque insolente, le jeune homme ne s’enflamme pas : « Il me reste beaucoup de chemin à faire et de progrès à accomplir. Il faut tout donner à chaque match pour espérer connaître de beaux succès avec le Stade montois. C’est un club familial, où j’ai trouvé un esprit qui me convient. J’espère que nous allons encore vivre de grands moments avec ce groupe. »
Après, et seulement après, il sera temps pour Léo Banos de s’envoler vers la ville rose et ses promesses. P. B.