« C’est un sacré challenge de plus… »
DANS UNE SAINE ET PROLIFIQUE ALTERNANCE AVEC ROMUALD SÉGUY, L’OUVREUR DACQUOIS HUGO CERISIER EST IMPATIENT DE SE MESURER À VANNE, LA MEILLEURE ÉQUIPE DE PRO D2 DU MOMENT.
DAX
Au moment de recevoir le leader breton invaincu de cette Pro D2, l’ouvreur dacquois Hugo Cerisier mesure la portée de cette confrontation. À plusieurs titres, celui qui a mené brillamment son équipe l’an dernier en Nationale, prend goût à cette nouvelle expérience en Pro D2. « Il nous a fallu un peu de temps pour nous accommoder. On commence à retrouver des automatismes de l’an dernier, adaptés aux contraintes d’un niveau supérieur. En montant après une saison aboutie, on se faisait peut-être une montagne des armadas qu’on allait rencontrer. Grâce à notre travail et à une prise de conscience, on commence à comprendre que c’est plus dur, plus exigeant, mais qu’il y a la place pour exprimer le jeu qui a fait et qui fait notre force… » En effet, les débuts difficiles ont laissé place à une dynamique de performances plutôt convaincantes à domicile (victoire contre Grenoble et bonus offensif face à Colomiers) comme à l’extérieur (nul à Angoulême et bonus défensif à Brive). Pour autant, Coupe du monde oblige, cette dynamique est soumise à des contraintes de calendrier. « C’est vrai qu’il y a eu des coupures de plusieurs semaines entre les matchs. Certains joueurs ont peu joué du coup. Les coachs ont maintenu un niveau de travail important et ce bloc de matchs qui arrive s’avère un sacré challenge de plus à relever, aussi impressionnant qu’excitant », souligne le jeune ouvreur de 25 ans.
DES AFFICHES DE DINGUE !
L’an dernier, la gestion plutôt pertinente de l’effectif par le staff de Jeff Dubois a permis aux Dacquois de performer en limitant les blessures. L’intensité et la férocité des matchs de Pro D2 demande également de veiller à garder un maximum de force vives. Comme nous l’explique le buteur landais, cette logique profite aux deux spécialistes du poste : « L’année dernière, j’ai enchaîné beaucoup de matchs. Avec l’arrivée de Romuald (Séguy, N.D.L.R.), je me nourris de son expérience et de ses conseils. Jeff (Dubois) veille à cette alternance pour nous permettre de garder le rythme. On s’entend bien et je trouve cela très positif. Quand j’y pense, après Brive, on va rencontrer ce soir le leader invaincu, puis Agen, le Stade montois et Biarritz. Qui aurait cru, il y a seulement un an, qu’on vivrait ces affiches de dingue ! Je vous assure que c’est une extraordinaire source de motivation… ! »