Une dynamique à conserver
VALENCE-ROMANS FACE À DES ROUENNAIS LANTERNES ROUGES, VALENCE-ROMANS DEVRA SE MÉFIER ET RESTER SUR LES MÊMES BASES QUE DEPUIS LE DÉBUT DE LA SAISON POUR DÉCROCHER UN CONCURRENT DIRECT DANS LA COURSE AU MAINTIEN.
Plus de deux semaines après leur dernier match à Vannes (défaite 39-24 le 27 septembre), les Damiers retrouvent la compétition ce vendredi, avec la réception de Rouen. « Les joueurs sont impatients de retrouver la compétition », confie Fabien Fortassin. En raison de la Coupe du monde, le calendrier de Pro D2 est très haché, ce qui a permis aux Drômois d’avoir quelques jours de repos. « À l’issue du match à Vannes, où on avait joué le mercredi, on avait laissé le jeudi, vendredi, samedi, dimanche. Et ensuite, la semaine d’après, on a bossé lundi, mardi, mercredi et on leur a laissé jeudi, vendredi, samedi. Nous avons fait une sortie en aviron pour changer un peu de cadre et faire une activité un peu plus ludique, même s’il y avait du travail physique. Depuis dimanche, on a repris notre semaine d’entraînement type. Après notre déplacement à Mont-de-Marsan, le jeudi 19 octobre, les joueurs auront une semaine de vacances. Le plus dur, c’était jusqu’à maintenant, justement, où il y avait des coupures. Ensuite, on retrouvera un rythme normal. »
ÉVITER LE PIÈGE ROUENNAIS
Pour la réception de Rouen, qui occupe la dernière place du classement et qui reste sur une grosse défaite à domicile contre Biarritz (13-46), le manager des Damiers ne croit pas à un relâchement et à une « nonméfiance » de ses joueurs qui se sont imposés contre Biarritz, Colomiers et Brive. « Quand on a joué Biarritz, on ne savait pas le classement qu’ils auraient. On s’est rendu compte qu’ils n’étaient pas si en forme que ça. Colomiers, finalement, est aussi en difficulté. Donc, on ne peut pas dire qu’on a battu des grosses équipes et qu’on va jouer une petite équipe. Rouen, c’est une équipe qui sort d’une contre-performance, mais comme tout le monde peut en faire. Mais ça leur donnera encore plus de raisons de se rattraper. Comme je l’ai dit, on se fiche de l’adversaire. On veut toujours garder notre curseur, notre niveau très élevé, faire le meilleur contenu possible, le meilleur match possible. Et si on est bon dans ce qu’on propose, dans ce cas-là, il y a des chances que le résultat suive. Quand on prépare nos matchs, bien sûr qu’on regarde quelques images de l’adversaire. Mais finalement, on en parle peu. On se focalise surtout sur nous, sur ce qu’on doit faire. Comme chaque rencontre de ce championnat qui est très difficile, on s’attend bien sûr à un gros combat, un bras de fer où il faudra rivaliser et être au meilleur de nous-mêmes dans l’intensité. » Valence-Romans a enregistré en début de semaine le retour dans le groupe de Joris Moura. Ce dernier était sélectionné pour la Coupe du monde avec le Portugal.