Un test pour Montélimar
RELÉGUÉ DE FÉDÉRALE 2, L’ÉQUIPE DRÔMOISE A RÉUSSI SON DÉBUT DE CHAMPIONNAT ET VA PASSER UN TEST CONTRE LE RC ROMANS.
L’important, c’est le rebond. Et les Montiliens ne l’ont pas manqué. Relégués, ils font partie des quatre équipes à avoir réalisé un carton plein lors des trois premières journées, avec quinze points sur quinze possibles. « C’est un bon début sur le plan comptable », tempère l’entraîneur, Wilfrid Maccari, revenu sur le banc à l’intersaison en compagnie de l’ancien international, Rémy Martin. « Sur le plan du jeu, nous sommes en progression constante depuis le début. Ce n’était pas brillant au début. Nous jouions mais nous avions des soucis en conquête. »
RÉMY MARTIN PROGRESSE VITE
Il faut espérer qu’ils soient totalement réglés. Dès dimanche, la route va s’élever, avec un déplacement chez le RC Romans, qui truste le haut du tableau dans la division depuis deux saisons, puis la réception de TournonTain, compagnon d’infortune, également relégué. Outre l’occasion pour Wilfrid Maccari de retrouver Julien Devisme, présent sur le banc d’en face, les Montiliens vont passer un test grandeur nature contre une valeur sûre de la division. Une défaite ne serait toutefois pas un drame pour un club qui tente de se reconstruire à tous les échelons. Sportivement, plusieurs joueurs d’expérience, comme l’ancien Albenassien Cyrille Andreu sont venus encadrés les jeunes pousses. Le gros du travail s’effectue en interne. Au coeur de l’été, trois présidents sont venus renforcés le dirigeant, Joël Duc, et la constitution de commission dédiés au sponsoring, aux bénévoles et au sportif. Au total, une quinzaine de dirigeants sont arrivés au club. Plus que la remontée immédiate, il s’agit surtout de se structurer pour tenter d’arrêter de faire l’ascenseur entre les deux divisions comme c’est le cas depuis de trop nombreuses saisons. « Le constat est simple : Montélimar ne peut pas être à ce niveau. Il y a un potentiel économique important. Le projet s’est ouvert à de nouveaux dirigeants. Le club partenaires a déjà doublé. Sportivement, nous ne nous mettons pas la pression. Tu peux finir premier ou deuxième et ne pas monter…»
Dirigeants, joueurs, et même le staff, ont encore beaucoup à apprendre. Le plus connu d’entre eux, Rémy Martin, progresse vite. « Il a beaucoup d’humilité, une bonne analyse du jeu et assimile très vite. Il fera un bon coach dans le futur. Mais nous faisons l’équipe à cinq, avec Greg Baptiste, Laurent Bayens et Thierry Mallet. »