Midi Olympique

C’est une très bonne chose. D’accord, c’est une pratique jouée par des handicapés mais c’est un sport tellement spectacula­ire…

- Par Yanis GUILLOU

phase préliminai­re adopte un format avec deux poules de quatre équipes (voir ci-contre) et seules les deux meilleures de chaque groupe pourront accéder aux demi-finales. À noter aussi que si la Halle GeorgesCar­pentier accueiller­a les matchs de poules, la phase éliminatoi­re se jouera sur le parquet de l’Accor Arena de Paris-Bercy. La France débutera très fort sa compétitio­n, puisque c’est la première nation mondiale, les États-Unis, qui se dressera sur son chemin dès le premier match. Si elle parvient à se hisser en finale, l’équipe de France pourrait alors participer à une rencontre historique puisque pour la première fois en France, un match de rugby fauteuil sera diffusé en direct à la télévision, sur La Chaîne L’Équipe. Les autres matchs seront eux accessible­s sur le site web de l’Équipe, ce qui offre au rugby fauteuil une exposition encore jamais vue. « C’est une très bonne chose, se réjouit Vanacker. D’accord, c’est une pratique jouée par des handicapés. Mais c’est un sport tellement spectacula­ire… » Pour en être sûr, rendez-vous le 18 octobre.

Lors du championna­t d’Europe, nous avions gagné le titre contre l’Angleterre en appliquant déjà de nouvelles tactiques. Nous avons continué de travailler cela et avons amélioré ces tactiques en les répétant. Nous avons eu un stage en Normandie il y a quelques semaines contre la Colombie où nous avons eu deux matchs de préparatio­n. Il s’agit de la neuvième ou dixième nation mondiale et nous les avons battus deux fois plutôt facilement. Je suis donc très content du niveau que nous avons montré jusqu’à présent.

Ces tactiques ont-elles été mises en place dans l’optique cette Coupe Internatio­nale afin de battre les meilleures équipes mondiales ?

Oui bien sûr. Nous avons la nouvelle at- taque et l’ancienne attaque. Parfois, nous utilisons l’ancienne, qui marche contre certaines équipes mais il n’y a pas assez de variations et c’est souvent la même chose. Avec la nouvelle, nous pouvons varier les attaques et perturber les équi- pes. C’est un changement énorme qui nous a fait progresser. Nous avons plus d’ar- mes qu’aux championna­ts d’Europe.

Ce sont les huit meilleures nations du monde qui vont se retrouver à Paris. Il s’agit d’un tournoi plus que relevé…

C’est la grande différence. Il n’y aura pas de match facile. Aux championna­ts d’Europe, nous avions joué la République tchèque ou les Pays-Bas où nous avions pu faire tourner. Maintenant, ça va être beaucoup plus dur. C’est un test, une sorte de Jeux 2024 avant l’heure. Nous verrons où nous sommes par rapport au top mon- dial.

La Coupe du monde de rugby à XV se joue en parallèle en France. Vous inspirezvo­us du parcours des Bleus ?

Oui bien sûr. Nous avons vu le match France – Italie ensemble. Pour l’équipe et l’état d’esprit, c’est vraiment top. Nous aimons le rugby à XV aussi et nous sommes derrière la France.

Il y aura une exposition jamais vue pour cette Coupe internatio­nale. C’est une bonne chose pour le rugby fauteuil ? Pouvez-vous nous parler de vos sept adversaire­s ?

Nous parlons des huit équipes les plus fortes mondiales mais je crois que c’est plutôt sept car la Nouvelle-Zélande est sur le papier « plus faible ». L’Australie est la tenante du titre mais n’est pas dans notre poule. Nous jouerons les États-Unis, numéro un mondial, et surtout le Japon qui est pour moi la meilleure équipe du monde. Tout le monde peut battre tout le monde. C’est bien pour notre sport, moins pour nous (sourire).

par Y. G. Propos recueillis

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