Midi Olympique

Monin dans les pas de Barré…

LÉO MONIN - ARRIÈRE DU STADE FRANÇAIS À 21 ANS, LÉO MONIN, APRÈS AVOIR GOÛTÉ À LA CHALLENGE CUP L’AN DERNIER, FÊTERA CE WEEK-END SA PREMIÈRE APPARITION CETTE SAISON..

- A. B.

Au Stade français, un « Léo » peut en cacher un autre. Depuis le début de saison, du haut de ses 21 ans, Léo Barré truste le poste d’arrière. Samedi face au Leinster, c’est un autre Léo de 21 ans qui enfilera le numéro 15 pour faire face à l’Armada irlandaise. Léo Monin, sous contrat espoir jusqu’en juin prochain, dispute sa quatrième saison dans la capitale. Formé à La Tour-du-Pin en Isère où il a débuté à l’âge de cinq ans, cet ouvreur de formation a fait une partie de ses classes durant trois ans à la dure école du CS Bourgoin-Jallieu, avant de rejoindre les Soldats roses. « Il a un peu le même profil que Léo Barré, souligne le directeur du rugby Laurent Labit. Sa formation d’ouvreur le rend très complet. Il peut également jouer au centre. Il est vraiment très intéressan­t rugbystiqu­ement. Malheureus­ement, il a été retardé dans son éclosion par des pépins techniques. Il est notamment revenu blessé d’un tournoi avec France 7 développem­ent, mais il s’entraîne avec le groupe profession­nel depuis le début de saison et il a toute notre confiance. C’est aussi un joueur doté d’une belle qualité de jeu au pied. » « Une qualité que je tiens peut-être de mon papa qui était amateur de football », précise-t-il.

AMATEUR DE JEU ET D’ESPACE

Toutefois, il ne veut pas être catégorisé dans une caste plus qu’une autre. Comme Léo Barré, le jeune homme, qui a déjà été titulaire une fois la saison dernière en Challenge Cup, aime le jeu et les espaces. « C’est quand même agréable quand on joue à l’arrière d’avoir la possibilit­é de voir rapidement les espaces libres et d’être encouragé à prendre des initiative­s. » La politique impulsée par Laurent Labit le séduit d’ailleurs plus largement. « Le fait d’être totalement intégré à l’effectif profession­nel depuis le début de saison apporte de la confiance. Je ne me suis jamais autant entraîné avec les « pros ». Ça permet de progresser plus vite. Certains comme Charles (Laloi, N.D.L.R.)

ont eu rapidement leur chance. Moi, j’ai dû attendre plus longtemps. Mais Laurent (Labit, N.D.L.R.) est en train de faire ce qu’il a dit en début de saison. Et c’est vraiment rassurant. » Et de conclure :

« À moi de me débrouille­r pour saisir ma chance. »

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