Usuals suspects
Les suspects habituels sont de retour. Premier et deuxième de la poule 1 la saison dernière, Nîmes et le Stade métropolitain, respectivement, figurent aux deux premières places du classement (pour la deuxième fois de la saison après la 8e journée) dans un ordre différent, puisque les Rhodaniens devancent leur futur hôte d’un point. Mais la situation reste précaire puisque Mâcon et Auch sont en embuscade. Il n’empêche que c’est tout sauf une surprise de retrouver ces deux équipes à ces places. Contrairement à la saison dernière, la situation n’est pourtant pas toute rose pour les Gardois. Outre la pancarte de favoris accrochée dans le dos, ils se montrent moins souverains, perturbés par les blessures. « Nous n’avons jamais pu enchaîner avec les mêmes joueurs, regrette le manager, Guillaume Aguilar. Les joueurs présents n’ont pas démérité mais nous aurions aimé pouvoir faire des rotations plus pertinentes. » Sans parler du fait que combler les absences, le staff est parfois obligé de tirer sur les mêmes joueurs. Il espère sortir de ce cercle vicieux lors de la deuxième partie de championnat et manger enfin son pain blanc. La saison dernière, c’était l’inverse. Après avoir été épargnée en première partie du championnat, l’équipe avait vu l’infirmerie se remplir en mars…
UN ENVOL DÉFINITIF ?
Au Stade métropolitain, on espère aussi la voir se vider. Si la place de leader reste précaire, elle a été occupée six fois lors des sept journées par une formation peu épargnée par les pépins derrière et qui n’a reçu qu’à cinq reprises. C’est le plus faible total pour une équipe de la poule. Avec trois réceptions en janvier (Aubenas-Vals puis Mâcon, après Nîmes ce dimanche), le Stade métropolitain vat-il prendre son envol et régner sur la poule ? Il y a un pas que le manager Julien Lestang, toujours très prudent, refuse de franchir. « Nos trois prochains adver- saires pointent dans les six premières places, rappelle-t-il. Nous avons trois gros matchs à jouer. Nous verrons plus clair à la fin du mois. »
Du côté du stade du Loup- Pendu, on se rappelle peut- être aussi que la dernière visite des Nîmois, également pour un match au sommet, le 16 octobre 2022, s’était soldée, à la surprise générale, par une large victoire des visiteurs (42-16). Et si les Nîmois semblent moins dominateurs que la saison dernière, ils restent sur trois victoires d’affilée en décembre, à La Seyne-sur- Mer, une terre toujours in- hospitalière, contre Aubenas-Vals, leur habituelle bête noire, puis con- tre Mâcon, venu dans le Gard en leader. C’est leur meilleure série depuis le début de l’exercice. Ils ne seraient pas contre la pro- longer encore un peu…