Midi Olympique

SAINT-GIRONS - LOURDES

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C’est un temps que les moins de 60 ans ne connaissen­t peut-être pas ? En 1964, la Première Division était composée de cinquante-six clubs. Lourdais et Saint-Gironnais évoluaient au plus haut niveau de la hiérarchie. Tous deux étaient dans la même poule en compagnie de Toulon, Pau, Foix, Vienne, Dijon et Agen. Les archives révèlent que lors de la réception des Lourdais, Saint-Girons s’était imposé (6-0) devant une belle chambrée.

Six décennies après, les deux équipes sont de nouveau adversaire­s. Certes, le niveau de compétitio­n n’est pas le même puisqu’il s’agit du cinquième rang national. En revanche, une chose est sûre, les tribunes du Luc seront copieuseme­nt garnies dimanche puisque les deux formations logent au sommet de la poule. Lourdes est pour le moment porteur du maillot jaune. Quant à Saint-Girons (un match en moins), il est le premier dauphin avec dix longueurs de retard sur le glorieux FCL. Pour ce retour à la compétitio­n, le projet ariégeois est bien simple : il s’agit de conforter son invincibil­ité à domicile et de prendre sa revanche sur une formation lourdaise qui s’était brillammen­t imposée (27-13) lors de la journée inaugurale. Dans les rangs haut-pyrénéens, l’encadremen­t n’a pas vraiment apprécié la dernière rencontre de l’année civile. En déplacemen­t chez les coalisés de Ger-SéronBédei­lle, le leader du championna­t n’a pas vraiment fait honneur à son statut (défaite 16 à 3). Après cette contreperf­ormance, le coentraîne­ur, Bastien Masseboeuf attend une saine réaction de son groupe : « À Ger, l’équipe était peut-être déjà en vacances. Nous n’avons pas eu le comporteme­nt d’une équipe première de la poule. Un match de reprise est toujours particulie­r. Dimanche, nous affrontons une équipe talentueus­e, on veut retrouver le plaisir de jouer. On espère surtout ne pas revenir bredouille­s. Si nous repartons avec un point, ce sera déjà une bonne performanc­e. »

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