Midi Olympique

Touché… mais pas coulé

- J.-P. D.

OYONNAX UNE FOIS ENCORE LE COUP N’EST PAS PASSÉ BIEN LOIN, MAIS L’ÉCART SE CREUSE.

Àl’issue du duel avec Montpellie­r, Joe El Abd a posé une question : « Est-ce qu’après ce match notre situation est plus compliquée qu’elle l’était avant ? » Et il a lui même apporté la réponse, en toute franchise : « Oui, elle l’est ». Mais son constat ne s’est pas arrêté là : « Il nous reste neuf matchs à disputer et nous avons encore des raisons d’y croire. Notre équipe a montré qu’elle reste résolue à se battre jusqu’au bout. Elle n’a jamais abandonné. Nous allons continuer à travailler, continuer à nous créer des souvenirs. Tout le monde a vu un beau match… mais cela ne suffit pas même si nous sommes tout près, même si cela se joue sur des détails. »

OYONNAX NE LÂCHERA PAS

Le propos du manager aindinois pourrait se résumer en une formule : « Oyonnax est touché… mais pas coulé ». C’est ce que valident les joueurs, à l’image du deuxième ligne Ewan Johnson : « Il y a beaucoup de déception mais à la fin de la rencontre nous nous sommes dit que ce n’est pas fini, que nous pouvons encore faire de belles choses. Nous n’allons pas lâcher. »

Les écarts se sont creusés. La menace est réelle, pesante, mais même si les résultats ne répondent ni aux attentes ni aux nécessités du moment, les Oyomen veulent dégager certaines avancées et les tenir pour encouragea­ntes. C’est ce que fait Joe El Abd quand il souligne avec toutefois certaines nuances : « Lors de notre dernier match, au Lou, nous étions énervés contre nous-mêmes, cette fois nous avons osé. Nous avons beaucoup bataillé, nous avons eu des occasions mais ce n’est pas passé alors que pour eux il a parfois été facile de marquer. »

Les Oyomen ne baisseront pas les bras, l’état d’esprit affiché face à Montpellie­r en offre la garantie avec en prime certains comporteme­nts qui marquent une avancée retenue par leur manager : « Dans ce match certaines décisions ont pu peser. Elles auraient pu générer une frustratio­n et dénaturer notre jeu. Personne n’a paniqué, nous avons insisté sur le jeu qui paye… mais ce n’était pas pour nous. »

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