100e essai pour Parez, 75 tournois pour le papa

Stephen Parez-Edo Martin est devenu, vendredi soir, le troisième international français à VII à atteindre le cap des 100 essais sur le circuit mondial : « C’est toujours plaisant même si je ne suis pas un homme de chiffres, a réagi l’intéressé le lendemain, alors qu’il venait de porter son total à 101. Ce qui m’importe, c’est de gagner un tournoi. C’est cette stat-là après laquelle je cours même si c’est collectif et non personnel. » L’ouvreur, international depuis 2013, a écrit cette ligne d’histoire personnelle lors de son 74e tournoi. Sous les yeux de son père, José Edo Martin, qui participait, à cette occasion, à sa… 75e étape du circuit mondial : « Ça fait dix ans que je le suis partout, raconte cet ancien chef d’entreprise, passionné de rugby et de photo. J’ai même plus de tournois au compteur car il y en où je me suis rendu alors qu’il avait dû déclarer forfait. » Ce Franco-Espagnol, proche des Bleus mais aussi sollicité par d’autres sélections pour fournir des clichés, mesure le chemin parcouru par son fils : « Je lui en avais parlé à Vancouver de ce 100e essai. Il n’y attachait pas d’importance mais c’est tout de même un bel accomplis- sement. C’est le genre de performances qui est reconnue sur le circuit. Ça se voit avec les réactions qu’il y a eues en suivant. » Seuls Terry Bouhraoua (131) et Julien Candelon (114) devan- cent l’ancien espoir du PUC et du Racing-Métro dans la hiérarchie tricolore des marqueurs d’essais : « Ce n’est pas non plus hors de portée, se projette José Edo Martin. Surtout s’il prolonge. » L’aventure n’est peut-être pas finie pour le père et le fils.