Un derby pour sauver l’honneur

SAUF IMPROBABLE SCÉNARIO, LES BRIVISTES NE VERRONT PAS LA PHASE FINALE. S’ILS VEULENT TOUJOURS Y CROIRE, IL FAUDRA FAIRE LE PLEIN DE POINTS DANS LE DERBY FACE À AURILLAC… OÙ IL SERA AUSSI QUESTION DE LAVER L’AFFRONT DU MATCH ALLER.

Une victoire dans le derby, face aux Aurillacois, changerait-elle la face de la saison briviste ? Pas vraiment non, tant les objectifs du seul club relégué de Top 14 étaient bien autres. Les Corréziens voulaient se qualifier, regoûter à la phase finale et surtout rester dans les vingt meilleures équipes de l’Hexagone. Ces espoirs se sont probablement envolés aussi vite que la victoire à Angoulême (défaite 22-12) que les coéquipiers de Stuart Olding tenaient pourtant à la mi-temps face au vent. Il faudrait désormais compter sur un improbable scénario pour atteindre ces objectifs. Avec six points de retard sur la sixième place, et deux équipes à doubler, alors qu’il ne reste que trois journées, les Brivistes ne sont plus maîtres de leur destin et doivent surtout faire un sans-faute en espérant des sorties de route de leurs adversaires directs.

Face à Aurillac, l’enjeu sera donc de faire absolument le plein pour garder un infime espoir, mais surtout pour laver l’affront du match aller, et sauver ce qui peut l’être… à savoir l’honneur. Dans un derby à la saveur si particulière pour les supporters face aux Cantaliens, les Corréziens avaient pris une leçon au match aller à Jean-Alric (défaite 23-14) en étant défaillants dans le jeu au pied mais surtout battus dans l’engagement, comme trop souvent cette saison loin du Stadium. Bref, ce fut une claque pour tout un club et ses amoureux. Voilà pourquoi, une révolte est donc attendue ce vendredi !

AURILLAC, L’ESPRIT PLUS LÉGER

Sauf que… pour Aurillac, la saison est déjà réussie. Maintien en poche après la belle victoire contre Béziers (27-7), et derby gagné à la maison, les joueurs de Romeo Gontineac n’ont plus rien à perdre et feront le court voyage jusqu’à la sous-préfecture corrézienne l’esprit plus léger. Avec toujours dans ce coin de la tête, cette envie de plomber un peu plus encore la saison de leurs voisins. Comme ils avaient pu le faire un certain 15 mars 2001 en Première division, en venant s’imposer 20 à 18 sur les bords de la Corrèze entraînant ainsi le CAB avec eux au deuxième échelon du rugby français.

Bref, c’est une question d’honneur pour les Brivistes face à Aurillac. Ils n’ont plus le droit à l’erreur !