Modele Magazine

PLAISANT ET DYNAMIQUE

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La trappe d’accès à l’intérieur du fuselage n’est pas solidaire de ce dernier ; elle ne peut tenir fermée que lorsque les ailes sont en place. Il faut donc faire attention à ne pas l’oublier à l’atelier... L’assemblage sur le terrain est rapide, il suffit de connecter les servos d’ailerons, de glisser les ailes dans le fuselage et de serrer l’unique vis métallique placée devant le bord d’attaque.

La préhension du fuselage, pas trop large, est parfaite. Après une bonne impulsion face au vent, il n’est pas nécessaire de mettre plein gaz car la puissance fournie par le moteur est amplement suffisante : avec une hélice 10x5, l’avion monte à la verticale. On se contente donc de voler à mi-gaz la plupart du temps, même pour passer quelques figures. Les trajectoir­es sont tendues et la vitesse relativeme­nt élevée à plein régime mais elle n’atteint pas celle d’un racer. On peut aussi voler très lentement et il faut insister pour décrocher, l’avion se dandine sur les saumons de gauche à droite sans partir en vrille.

Les figures sont amples, il faut garder une bonne vitesse en début et en fin. L’avion passe des loopings de grand diamètre en jouant sur la commande de gaz (avec une réduction au sommet) pour une descente pas trop rapide, tout en retrouvant l’altitude de départ. Si on tire à fond le manche de profondeur, le modèle à tendance à déclencher en fin de boucle, même avec du moteur.

Les tonneaux tournent rapidement, on peut compter environ un tour par seconde. Les tonneaux à 2 facettes sont très simples car le vol dos tient très bien, une faible action à pousser suffit pour maintenir l’avion à l’horizontal­e. Ça se complique pour ceux à 4 facettes car la dérive, avec sa forme très inclinée, n’est pas assez opérante dans cette position et la surface latérale du fuselage est réduite. Pour la même raison, les passages sur la tranche sont difficiles car, même à plein gaz, l’avion a tendance à descendre. Il faut en plus pousser légèrement sur la profondeur pour garder une trajectoir­e rectiligne. La dérive est en revanche très efficace pour effectuer de longues glissades avec le fuselage en attaque oblique. Pour de beaux renverseme­nts, un petit coup de moteur est ajouté en fin d’ascension afin de souffler la gouverne. La vrille à plat consomme beaucoup d’altitude et tourne aussi vite que les tonneaux. La vrille dos est un peu plus intéressan­te car l’avion descend doucement. Quant aux déclenchés, ils sont assez rapides et propres. On sent qu’il y a une certaine inertie mais on peut les stopper facilement et rapidement. Un centrage encore plus arrière pourrait sûrement permettre au modèle de voltiger plus facilement mais l’avion est déjà très agréable à piloter et à secouer avec le centrage indiqué.

Nous avons essayé différente­s tailles d’hélices. Pour un vol musclé, la plus grande est celle conseillée, une Gemfan 10x5E. L’été, après un vol un peu musclé, le moteur est tiède. Les prises d’air et évacuation sont donc indispensa­bles. Il est possible de mettre des hélices plus petites en descendant jusqu’à 8x4, ce qui donne un vol plus tranquille et accroît encore l’autonomie, avec moins de risque de la casser à l’atterrissa­ge. Des vols d’une quinzaine de minutes sont fréquents.

La finesse est très bonne pour un avion, elle est due à l’allongemen­t des ailes et à la faible traînée du fuselage. La vitesse doit être réduite longtemps avant l’atterrissa­ge. Avant le toucher, il faut tirer légèrement sur la profondeur et arriver le nez un peu haut afin de poser dans l’herbe en évitant de casser l’hélice.

 ??  ?? Avec une charge alaire raisonnabl­e, le Phoenix est maniable et précis. L’autonomie est importante : on vole près d’un quart d’heure avec un LiPo 3S 2 200 mAh.
Avec une charge alaire raisonnabl­e, le Phoenix est maniable et précis. L’autonomie est importante : on vole près d’un quart d’heure avec un LiPo 3S 2 200 mAh.

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