F5E DE J-POWER Convaincant
Petit jet à turbine électrique en mousse EPO, ce F5E est prévu pour être propulsé par un accu LiPo 3S de 1300 à 1600 mAh. Livré tout équipé, il peut être opérationnel très rapidement avec des qualités de vol… surprenantes!
La marque J-Power propose ce F5E en deux livrées : une décoration façon « Tiger Meet » toute rayée, et une plus sobre, rouge et blanche, aux couleurs des avions suisses. C’est cette dernière que nous allons découvrir.
Le modèle est efficacement maintenu et protégé dans son emballage assez gros, et pour cause : le modèle est pratiquement monté ! La structure moulée en EPO est décorée avec les quelques autocollants en place. La bulle transparente est ajustée avec son buste de pilote à l’intérieur. Les ailes et les stabilisateurs
sont collés (et donc non démontables). Il reste à coller la dérive, la pointe avant ainsi que les missiles de bout d’ailes. La surface de la mousse est très lisse, avec quelques lignes de structure représentées. Deux énormes entrées d’air (largement dimensionnées) l aissent apparaître l a turbine de 64 mm ( à 5 pales) implantée très en arrière, j uste devant le stabilisateur. Une trappe sous le fuseau permet un accès direct à cet organe. Le moteur en place est un brushless à cage tournante (réf. D2627, avec un KV de 3 950 tr/V). Il est connecté à son contrôleur de 30A équipé d’un Bec qui permettra l’alimentation de la réception. Il est positionné au-dessus du fuselage, accessible par un petit carénage dorsal maintenu par des aimants.
Le compartiment avant s’ouvre en enlevant la bulle, également fixée par des aimants. On trouve au centre la fixation de la roulette avant et son servo de commande, et deux l ogements pour la batterie et le récepteur. Il y a au total cinq servos équipant le modèle : deux pour les ailerons discrètement logés dans l’épaisseur des ailes, deux pour la profondeur (implantés sous le fuseau et dépassant pas mal), et le dernier pour l a roulette avant. Les chapes et guignols en plastique ainsi que les commandes en CAP de 1,2 mm sont en place. Le train optionnel reste à fixer dans des logements en plastique collés sous les ailes. Il ne pourra s’envisager que pour des pistes en dur (roues de 37 mm).
Le kit fournit également deux commandes supplémentaires ainsi que des palonniers de servo. Enfin, un petit chargeur 12 V permettra l a charge des batteries LiPo 2 et 3S par la prise d’équilibrage. La traditionnelle notice de montage vient compléter cet inventaire : en cinq langues, elle décrit les quelques étapes utiles pour finaliser le kit et le centrer.
Complet et de belle facture, on ne va pas passer beaucoup de temps sur le montage du F5E.
AVEC OU SANS TRAIN ?
Il vous faudra un récepteur de minimum 3 voies (les deux servos de profondeur sont reliés avec un cordon en Y, tout comme les ailerons) – ou 4 voies si on utilise le train – et un accu de propulsion de 1 300 à 1 600 mAh.
1 Les servos (au nombre de 5 et au format 8 g) sont fixés avec les commandes en place. La platine grise reçoit le train fixe si on décide de le monter.
2 Les petits volets de profondeurs sont animés par deux servos implantés sous le fuselage et reliés par un cordon en Y. De la mousse a été collée pour les protéger lors de l’atterrissage.
3 La turbine (déjà en place) est accessible par une trappe sous le fuseau. C’est une 64 mm à 5 pales, animée par un moteur brushless à cage tournante.
4 Les entrées d’air sont très volumineuses : attention à vérifier l’absence de corps étranger pouvant endommager la turbine lors d’atterrissages dans l’herbe (sans train).
5 Le contrôleur 30 A est muni d’un Bec qui servira à alimenter la réception. Il est accessible en retirant un cache maintenu par des aimants, sur le dessus du fuseau.
6 Dans le compartiment radio, le récepteur est positionné le plus en arrière alors que l’accu LiPo 3S 1 600 mAh est placé devant.
Au moment de monter les trains principaux dans leur logement en plastique (j’avais pris l’option avec train), j’ai eu la désagréable surprise de trouver deux trains droits, et pas de gauche, faisant avorter mon option sur roulette. C’est donc en lisse que mon F5E sera monté ; j’en ai profité pour retirer le servo du train avant devenu inutile, gagnant quelques grammes au passage. Comme déjà vu, les quelques pièces à coller sont la pointe avant, la dérive, les missiles de bout d’ailes et une petite nervure dorsale.
Comptez quelques minutes pour vous acquitter de ces opérations, le plus long étant le séchage de la colle. Le récepteur est positionné avec un velcro double face à l’arrière du logement sous la bulle. L’accu est positionné à l’avant, coincé par un bossage de la bulle. Je l’ai tout de même immobilisé avec du velcro pour éviter tout mouvement, aussi minime soit-il.
La poussée statique est mesurée en posant l’avion sur le nez (protégé) sur une balance de cuisine. Une fois la tare faite (poids de l’avion neutralisé), on met en route le moteur et on constate la poussée générée. Moteur à fond, elle est de 460 g : pas mal, ça souffle fort rapporté à la masse de 510 g prête à voler.
Le centrage est vérifié (sans avoir beaucoup de possibilités de le bouger) à 85 mm du B.A des ailes à l’emplanture (pour une valeur de 100 mm donnée par la notice). Les premiers essais se feront en l’état. Après environ une demi-heure de travail, le modèle est prêt à prendre l’air.
UN JET SYMPA
Avec un peu d’habitude, le pilote peut lancer seul ce F5E, l’avion ne quittant pas la trajectoire que vous lui donnez. Ce jet se prend en main très rapidement et, une fois la silhouette et la taille appréhendées, il s’avère très joueur et facile à faire évoluer : tantôt à pleine vitesse, tantôt à vitesse lente qui reste la bonne surprise de cet essai. J’avais en effet peur de trouver un avion piégeux… Non seulement il n’en est rien, mais il se révèle en plus très facile aux basses vitesses ! Une belle réussite pour un petit avion très sympa.