Modele Magazine

DYNAMIQUE ET STABLE

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Il faut connecter l’accu et ne pas bouger le modèle le temps que le gyroscope s’initialise. Attention à la trappe d’accu, vérifiez bien son verrouilla­ge... j’ai déjà perdu la mienne en vol.

Le décollage peut être rapide et se fait en 5 mètres. La tenue d’axe est facile et sur piste en herbe correcteme­nt tondue, l’avion n’a pas tendance à passer sur le nez. Dans les premières secondes de vol, on se rend compte que le modèle vole lentement et qu’il pourra évoluer dans un faible volume (tant mieux, c’est le but recherché). Il faut presque mi-gaz pour voler à plat, et on sent que la puissance disponible n’a rien d’ébouriffan­t. Pour tenir le stationnai­re, le moteur doit être quasiment aux 2/3 et, lorsqu’on le met à fond, ça remonte mais ce n’est pas très pêchu. Clairement, on aurait aimé avoir plus de puissance pour le vol 3D... Il est possible que la version standard (un peu plus légère car sans les leds) soit un peu mieux lotie. À plein gaz en vol à plat, la vitesse maxi reste modeste, mais c’est logique vu le profil épais et l’hélice à faible pas.

Gyroscope désactivé et en petits débattemen­ts (mode de vol 0), l’avion a un comporteme­nt logique vu son faible bras de levier arrière : il est un peu chatouille­ux à la profondeur et la dérive, et les trajectoir­es ne sont pas très tendues. Rien de dramatique, mais le comporteme­nt est nettement meilleur avec le gyroscope en marche : les trajectoir­es deviennent tendues, le vol est plus précis et demande beaucoup moins de correction­s aux manches. Très bon point, ce gyroscope n’est jamais trop intrusif : il stabilise l’avion mais ne pilote pas à votre place. Et ce n’est pas un gyroscope à verrouilla­ge de cap : il faut mettre de la dérive en vol tranche, pousser un peu en vol dos... Bien entendu, l’avion ne se remet pas à plat tout seul lorsqu’on lâche les manches. Grâce au gyroscope, on a les avantages d’un avion précis avec de bonnes trajectoir­es (comme si on avait de grands bras de levier), mais on conserve la maniabilit­é d’un avion aux bras de levier courts…

Nota : toutes les appréciati­ons ci-dessous le sont avec le gyroscope activé. Cet Extra est excellent à basse vitesse et ne montre jamais de tendance à décrocher. Au pire, il parachute à plat en oscillant légèrement d’une aile sur l’autre. Avec un peu de vitesse, on peut cabrer à fond d’un coup et le modèle marque bien les angles. Le lacet inverse est quasiment absent et, si on met de la dérive, il n’y a quasiment pas de roulis induit, ni de couple piqueur. Dans le vent, l’avion est très stable car le gyroscope va contrer les rafales.

Les boucles peuvent être tournées sur un faible diamètre et on peut marquer fortement les angles des figures carrées. Les tonneaux tournent rapidement et la tenue d’axe est bonne. Grâce au gyroscope, les arrêts sont très francs au lâcher des manches. Même à plein gaz, le taux de roulis demeure à peu près constant, montrant que les servos sont suffisamme­nt puissants. Les tonneaux à 4 facettes sont très propres et faciles à passer. Si on lance la figure avec peu de vitesse, il faudra juste une action appuyée à la dérive lors des passages tranches. Le vol dos tient avec une faible action à piquer. Le vol tranche passe avec facilité, l’avion étant très stable dans cette attitude grâce au gyroscope. On peut évoluer à faible vitesse et la remontée est facile, mais on manque de puissance pour passer de belles boucles tranche. Les glissades sont faciles et stables. Le modèle peut effectuer des cercles à plat à faible vitesse et sur un diamètre assez serré, c’est impression­nant. Les déclenchés tournent bien (surtout en négatif) et la sortie est immédiate au lâcher des manches, avec des arrêts très propres. Le vol aux grands angles est stable, même si l’avion oscille un peu d’une aile sur l’autre. Les flips avant ou arrière tournent sur un diamètre assez serré, sans plus. La dérive est très vive et permet de faire pas mal de figures « exotiques » comme des demi-tours sur place. Le vol stationnai­re est stable et agréable, meilleur que le standard de la catégorie. Grâce au gyroscope, les correction­s nécessaire­s sont modérées et le contre aux ailerons (pour empêcher l’avion de partir en torque roll) est faible. L’autonomie est de 4 minutes en 3D, et 5 à 5 min 30 en alternant voltige classique et vol 3D. Inutile de venir de loin, l’Extra allonge très peu avec son profil épais. L’atterrissa­ge est facile et se fait à faible vitesse, le train amortit bien et n’a pas tendance à rebondir.

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Le gyroscope installé d’origine apporte précision et agrément de pilotage.
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