SUPER SCORPION 90 FMS MM DE Un beau jet bien motorisé
Créations de la société française Aviation Design, les Scorpion et Super Scorpion sont des jets de sport pour réacteurs au look superbe et aux qualités de vol qui font référence. Devant ce succès, des marques chinoises comme FMS ont décidé de reprendre le
Ce Super Scorpion 90 mm est livré en version PNP c’est-à-dire prêt à voler avec l’ensemble de l’équipement fourni et installé. Le modèle est entièrement en mousse EPO, peint et décoré d’origine. À l’ouverture de la boîte, on trouve les deux ailes, les deux dérives, les deux stabilisateurs et l’imposant fuselage qui est d’une pièce. Chaque gouverne ayant son servo dédié, le montage va se résumer au branchement de la prise de servo et à la fixation de l’élément, mais nous allons y revenir.
Le fuselage est magnifique avec des formes très travaillées. On remarque de nombreuses pièces en plastique dur discrètement insérées et qui sont en fait des points de fixation pour les éléments démontables (plus la pointe avant) : bien vu. La bulle est transparente avec un buste de pilote en place avant. Sa fixation rapide est classiquement confiée à une tirette à ressort en partie arrière. Une platine en bois avec deux sangles est en place pour fixer l’accu de propulsion. En partie inférieure, on trouve à l’avant un trou de ventila- tion, une trappe de train cachant la roulette avant, et plus en arrière, une trappe d’accès à la turbine.
La tuyère d’échappement est orange. J’aurais préféré une peinture couleur métal, on va y remédier. La décoration, faite exclusivement avec des autocollants (outre la peinture orange), est très réussie.
Les ailes sont équipées de volets, d’ailerons ainsi que de roues escamotables. Il n’y a pas de trappe pour les roues du train principal. Les servos sont implantés dans l’épaisseur de l’aile, avec les chemins de
fils masqués par du scotch et sont donc quasiment invisibles. Le rendu est très beau. Les saumons sont fidèles au Super Scorpion d’origine, recourbés vers le haut : c’est joli, mais malheureusement ils ne sont pas protégés par un insert en plastique. Gare aux manipulations et aux chocs…
Les deux dérives sont équipées de gouvernes mobiles. Elles sont fixées sur le fuselage par trois vis. Le stabilisateur possède aussi des gouvernes articulées, contrairement à l’original qui est de type monobloc. Les clés sont solidaires des stabilisateurs qui se fixent avec deux vis au fuselage.
Côté équipement, FMS a mis le paquet : la turbine de 90 mm en plastique a un rotor à 12 pales. Elle est animée par un moteur Brushless 3546 avec un Kv de 1 900 tr/V, connecté à son contrôleur Predator de 130 A muni d’un BEC externe de 10 A. Les servos (tous en place dans leurs logements avec les commandes montées) sont au nombre de 9, tous à pignons métal : cinq analogiques au format 13 g, quatre digitaux au format 17 g.
Une platine électronique sert de réceptacle aux fils de servos : elle permet de se contenter d’un récepteur de 6 voies pour équiper le Super Scorpion. Le train d’atterrissage rétractable est électrique, avec des jambes en aluminium amorties et tirées: ça semble être du sérieux. Les roues du train principal sont des 68 mm et 50 mm pour le train avant: encore un bon point qui va permettre de décoller sur des pistes en herbe.
La rapide découverte du kit donne clairement envie d’attaquer le montage. La qualité de fabrication est perceptible, le rendu est
très beau et le poids semble très raisonnable : aucune raison d’attendre plus.
MONTAGE FLASH
Le temps d’assemblage est réduit à sa plus simple expression puisqu’il n’y a aucun collage, il suffit d’enficher les prises des servos et de visser les éléments.
La bonne nouvelle est que le Super Scorpion peut se monter/ démonter à volonté, car les fixations des éléments sont confiées à des vis métriques qui viennent se visser dans des écrous métalliques prisonniers, et non dans du plastique qui ne supporte que modérément les montages et démontages répétés. Le kit fournit des vis M3 de longueur 10, 16, 26 et 32 mm. Les vis de 10 sont dédiées aux fixations des stabilisateurs (2 par élément), les vis de 26 et 32 sont prévues pour fixer les dérives (3 par élément) et les longueurs 16 viennent fixer les ailes. Gardez la notice pas trop loin pour ne pas vous tromper lors des premiers montages!
La séquence de montage la plus optimisée est de retourner le fuselage (pensez impérativement à utiliser une protection pour éviter les marques) pour fixer les stabilisateurs et les ailes. Une prise encastrée (côté fuseau comme côté aile) vient connecter l ’ensemble des prises de chaque aile : bien vu et super pratique à l’usage. On remet l’ensemble à l’endroit pour monter les dérives et c’est tout. Après 5 minutes, l e Super Scorpion est monté…
Le poids prêt à voler s’établit à 3490 g avec un accu de 5000 mAh.
Le centre de gravité est confirmé sans ajout de plomb, à 155 mm du B.A à l’emplanture de l’aile. C’est heureux car la marge de manoeuvre est symbolique pour bouger l’accu (on peut l’avancer de moins de 1 cm).
Un test de moteur au sol révèle une consommation de 130 A, gaz à fond. On est à la limite de ce que peut encaisser le contrôleur, même si la mesure au sol est toujours plus contraignante que les conditions réelles de vol. La bonne nouvelle, c’est que ça pousse fort!
UNE RÉUSSITE
Avec son look racé rehaussé par une déco voyante et très sympa, le Super Scorpion rentre sur le marché des jets électriques par la grande porte. Les équipements fournis sont de qualité, et l’appareil permet de profiter d’un vaste domaine d’évolution dans les basses comme dans les hautes vitesses. Avec le Super Scorpion, vous ne direz pas : dommage qu’il me manque un peu de puissance… Une belle réussite qui fait honneur à son grand frère.