Motoplaneur électrique de vitesse
ZOOM SUR LE F5B
Le F5B, trop injustement méconnu et trop peu pratiqué, souffre de nombreuses idées reçues. Mais c’est avant tout une catégorie qui allie finesse de pilotage, connaissance de l’aérologie, recherche et optimisation du matériel. Vitesse et durée, deux épreuves dans un même vol.
Vitesse
Un vol, c’est d’abord une épreuve de vitesse où le planeur doit réaliser, en 3 minutes et 20 secondes, un maximum d’allers-retours. Le moteur n’est mis en route qu’à l’extérieur du plan matérialisant le circuit de vitesse, les deux bases A B, espacées de 150 mètres. Les bases sont ainsi parcourues, moteur à l’arrêt, sous peine de pénalité. L’orientation des bases se fait en fonction de la direction du vent et induit le sens du vol.
Durée
Cette épreuve est suivie d’un vol de durée identique à un vol d’Electro 7, c’est-àdire 10 minutes de vol, le temps dans lequel le moteur est allumé étant décompté comme pénalité. À l’issue de l’épreuve de durée, le planeur doit se poser au plus près du centre d’une cible constituée de trois cercles concentriques.
La famille F5B comporte plusieurs catégories. Pour chacune, les épreuves de vol sont identiques ; cependant, les modèles sont différents tant au niveau des caractéristiques que de la puissance.
Le F5B 2S est notre catégorie nationale, même si elle est pratiquée dans de nombreux pays. C’est celle où les contraintes de mise en oeuvre sont les plus simples.
Le F5B FAI, la catégorie reine, donne lieu à un championnat du monde. Les accélérations sont fulgurantes, les planeurs entrent en base à près de 300 km/h après seulement deux secondes de moteur, avalent 600 mètres en moins de 18 secondes et, cerise sur le gâteau, sont de véritables voiliers capables d’enrouler tout ce qui passe. Là également, les modèles répondent à des règles précises.