Un bel équilibre
Le premier vol est effectué avec le Nobler équipé de l’ASP 32 et une longueur de câble de 18 m. Malgré sa petite cylindrée, ce moteur tracte sans problème notre engin qui décolle en seulement quelques mètres.
Une fois en l’air, on se rend compte immédiatement que l’avion est bien conçu. Il semble surtout très bien équilibré, à travers ses ailes parfaitement horizontales et ses trajectoires rectilignes sans « marsouinage ». La tension sur les câbles est très franche avec une réponse immédiate de la profondeur, le tout bien aidé par ce petit moteur ASP qui le fait tourner très rapidement.
L’avantage du vol captif est que vous êtes en relation directe avec votre appareil, vous sentez donc toutes les réactions sur la poignée. C’est une sensation nouvelle en termes de ressenti qui change complètement du pilotage RC, jouissif !
Les vols suivants sont effectués avec le Nobler équipé du Saito FA 40. Le bruit feutré de ce petit 4T est un vrai plus, d’autant que le moteur est constamment à fond (on ne dispose bien sûr pas de commande de gaz). Avec le Saito, le Nobler va moins vite, la tension sur les câbles est alors moins importante. Pourtant, l’avion a gagné en fluidité et semble calé sur des rails, même pour les figures au zénith.
Mon collègue enchaîne les figures d’acrobatie avec un bel aplomb, et semble avoir retrouvé toute l’audace de ses jeunes années. Au programme : looping droit et inversé, vol dos, renversement, huit cubains, figures carrées etc. Le Nobler n’est pas un VCC de compétition, pourtant il passe toute l’acrobatie de la discipline avec brio. Une fois le réservoir vidé, le moteur cale et le Nobler n’en finit pas de planer, montrant ainsi tout son potentiel. Ce n’est pas un avion de légende pour rien.
ASTUCE : Pour les tout premiers vols et pour s’habituer au « tournis » engendré par le manque d’habitude, nous avons équipé un vieux modèle circulaire d’un dispositif (servo, récepteur indoor et accu) pour arrêter le moteur à tout moment depuis un émetteur.