UN ASSEMBLAGE RAPIDE

Il faut tout d’abord coller les charnières sur toutes les gouvernes, à l’époxy 30 minutes dans mon cas. Vu le prix du kit, j’aurais aimé que ce soit fait d’origine… Il faut aussi coller les guignols en époxy, après avoir dépoli la surface de collage au papier de verre. Les servos Blue Bird BLS-43A sont installés et les commandes mises en place.

L’installation du moteur DA-70 est facile et rapide. La position des trous de fixation est repérée et il suffit donc de les percer. Le plateau d’hélice doit être à 161 mm de la cloison pare-feu et j’ai dû utiliser des petites colonnettes en alu dont je disposais. Aucune découpe du capot moteur n’est nécessaire avec ce moteur. Le servo de gaz, un modèle standard, est installé à l’emplacement prévu, derrière l a cloison. Le canister MTW est fixé avec l e support en ctp fourni dans le kit, vissé sur un des couples. Le starter est commandé manuellement avec le doigt depuis l’ouverture avant, c’est moins l ourd qu’un servo et plus fiable…

Le cône d’hélice en fibre de verre avec embase en alu de 115 mm de diamètre est i ci de marque Topmodel. L’hélice est une Mejzlik 25x8 Evo.

Le train est vissé en place (attention, il y a un sens). J’ai collé les petits karmans de train avec du silicone pour avoir une fixation souple. Attention, ces petits karmans ont également un sens. Il reste à monter les axes de roues, les roues et leurs carénages.

Le réservoir de 700 ml est positionné quasiment contre la clé d’ailes, immobilisé avec du velcro et des sangles. Le bouchon de remplissage est fixé sur un des flancs.

Un rapide contrôle du centrage me fait décider de mettre le servo de dérive au centre du fuselage (et non à l’arrière), avec des commandes en câbles allersretours. La PowerBox est positionnée juste devant le servo dérive. J’ai monté l’interrupteur magnétique (option) sur un des flancs. Le récepteur Futaba est connecté en S-Bus à la box, c’est-à-dire avec un seul fil qui gère toutes les voies. Le SparkSwitch pour l’allumage est installé sur le réservoir.

Les accus PowerBox sont fixés avec leurs supports vissés sur la cellule, en dessous du fourreau de la clé d’ailes.

Au final, ce bel oiseau affiche 9 130 g sur la balance, ce qui est assez léger vu la taille de l’avion et le moteur monté. À équipement identique, c’est presque 600 grammes de moins que le Laser 200 Extreme Flight de la même taille, essayé dans

n° 807, avec les mêmes équipements. Un moteur de 60 cc conviendra en puissance car on gagnera un peu en poids (environ 300 g de moins).

Il faut des servos puissants et rapides si on veut profiter pleinement des performances de cet avion. J’ai décidé d’essayer les modèles BLS-43A de la marque taïwanaise Blue Bird, qui sont moins chers que la concurrence et pour des performances de premier choix : boîtiers entièrement en alu usiné, moteur brushless, palonnier en alu fourni, couple 43,8 kg.cm et vitesse de 0,11 sec/60° (sous 7,4 V), tout ça pour à peine plus de 100 € quand la concurrence est souvent bien plus chère… L’alimentation radio est confiée à une PowerBox Cockpit SRS, et deux accus Li-Ion Power Pak Pro de 2 500 mAh qui sont très pratiques avec leur chargeur intégré. Il suffit de les connecter à une source 12 V et la charge se fait de façon Vu la taille des gouvernes, des servos puissants sont impératifs et les Blue Bird BLS-43A présentent des performances élevées : 43,8 kg.cm et 0,11 sec/60 sous 7,4 V.

Sur un tel avion, la fiabilité est de mise et l’alimentation radio est confiée à une PowerBox Cockpit SRS et des accus Li-Ion PowerPack 2 500 mAh de la même marque. Idéal pour cet avion, le moteur DA-70 est ici monté avec un échappement MTW (pipe en Y et canister unique).