LES CHOIX AÉRODYNAMIQUES

Revenons maintenant plus en détail sur les choix de conception. Le cahier des charges s’appuie sur une étude aérodynamique de Jean-Luc Foucher (le concepteur de l’Alliaj HM) portant sur la recherche du rayon de virage optimum en fonction d’autres critères tels que :

• poids du planeur

• vitesse du vent

• temps de vol

• Cz

• Cx

Tous ces éléments pris en compte, il était alors possible de classer les régimes de vol (et les plages de Cz correspondant) par ordre d’importance, puis d’en déduire l’épaisseur et la courbure des profils voulues. C’est sur cette base-là que Dirk a travaillé et dessiné les profils du Quantum.

La géométrie de l’aile est purement elliptique, association de 2 demi-ellipses, la charnière des flaps et ailerons étant alignées avec l’intersection de ces 2 ellipses. L’allongement de l’aile est de 15.7 et l’effilement est plutôt important. Cette forme d’aile apporte une flèche arrière qui recule la position du centre de gravité par rapport à la corde d’emplanture. Ceci permet de réduire un peu la longueur du nez du planeur tout en conservant un bras de levier avant suffisant pour le centrage. L’autre effet de cette flèche de l’aile est de positionner le CdG au niveau du compartiment à ballast, ce qui signifie que le CdG ne varie pas ou très peu en fonction du ballast ajouté, c’est un bon point à l’usage.

La forme elliptique, outre l’aspect visuel, apporte également de l’agilité en roulis, de la finesse au planeur mais par contre possède un inconvénient majeur qu’il faut garder en tête : quand l’aile décroche, c’est l’ensemble de l’aile qui décroche et pas seulement le saumon ou l’emplanture. Il

Le Quantum juste avant un entraînement avec des PicamTRackers, un système de détection d’objets en mouvement très efficace développé par Axel Barnitze.