CHOISIR LE BON CÔNE

J’ai abandonné les cônes RFM pour trois raisons. D’abord le prix, ensuite leur forme inadaptée à la plupart des planeurs hors compétition (même le « scale » ne correspond pas toujours aux formes du fuselage), ensuite leur système de serrage nécessite de pratiquer un méplat important sur l’axe du moteur, sans quoi l’hélice prendra la tangente… Donc, pour mon usage, je ne m’y retrouvais pas. Cinq euros, c’est le prix d’un cône Reisanauer. Pour ce prix, ce n’est pas du carbone, c’est du plastique et il y a juste le cône, il faut rajouter la pince. Oui, mais à ce prix, vous pouvez acheter plusieurs cônes de formes et tailles différentes pour choisir celui qui ira le mieux. Ils sont légèrement granuleux, prêts ou presque à peindre. La pince, elle, est très bien conçue. D’abord, le système de serrage fait que je n’ai jamais perdu une hélice, on peut la choisir droite ou en Z afin de coller mieux la pale au fuselage. C’est l’option que je prends. Dans tous les cas, un « chemin » de guides est tracé dans l’alu pour accueillir le joint torique servant à rabattre l’hélice sur le fuselage. Cela évite qu’une pale ne pende pendant le vol et, surtout, pendant le transport l’hélice ne s’accroche pas partout.

Il y a deux petits défauts à la formule : avec la pince en Z, il faut reprendre le passage dans le cône, c’est facile (c’est du plastique), mais il faut être soigneux pour que ce soit propre. L’autre point est qu’il n’est pas très facile de savoir quelle dimension de pince choisir en fonction du cône. C’est indiqué quand on achète la pince, mais faut chercher un peu. Le premier chiffre

L’accu de propulsion a disparu de la platine définitive. Notez l’espace laissé à l’accu de réception pour permettre d’affiner le centrage en vol.

Certains planeurs demandent un positionnement avant de l’accu, d’autres bien plus arrière, il n’y a pas de règle et, souvent, on ne peut le savoir qu’au tout dernier moment.