Modele Magazine

CONCEPTION

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Avant de tailler dans le bois dur, il est important de fixer une stratégie générale en identifian­t bien les problèmes posés par notre maquette.

Le VG 33 réel utilise un moteur en ligne refroidi par liquide, ce qui ne laisse pas beaucoup d’options pour l e refroidiss­ement de nos moteurs de modélisme. Il est donc important de se pencher sur la circulatio­n d’air dans le compartime­nt moteur. Pour résoudre cette équation, j’ai pensé utiliser un canister enfermé dans un couloir l ogé dans l e fuselage, tout cela complété par une récupérati­on d’air frais à partir du radiateur. J’ai finalement simplifié et choisi la solution du plan avec un pot d’échappemen­t installé derrière le moteur et refroidi par une veine d’air qui court sous la voilure. Nous verrons que cette solution fonctionne mais a cependant nécessité quelques aménagemen­ts.

Le deuxième point intéressan­t de cette machine, c’est son train d’atterrissa­ge. Les jambes d’atterrisse­urs sont triangulée­s, une dispositio­n très solide qui prend les ancrages à différents points de la voilure. On peut réaliser tout cela de façon factice en utilisant un mécanisme de train d’atterrissa­ge de modélisme. Cependant il y a un grand intérêt à reproduire le dispositif réel car il est simple, particuliè­rement robuste et peu coûteux. C’est vers cette deuxième option que j’oriente ma réflexion.

Pour l e reste, il y a une contrainte importante : cette réalisatio­n est destinée à mon fiston qui souhaite pouvoir transporte­r ce gros bébé dans une voiture normale. Le stabilisat­eur sera donc démontable et la voilure en deux parties, une configurat­ion qui ne favorisera pas le centrage qui reste habituelle­ment délicat sur les warbirds.

Bref ! Il y a du travail, il est urgent de se pencher sur le train. la position des éléments entrés et sortis. La voilure est particuliè­rement épaisse et cela favorise l’implantati­on.

La jambe de train est terminée par une fourche qui maintient une roue Kavan gonflable. Ces roues possèdent la particular­ité d’être très légères et elles résistent bien à l’usure sur des pistes abrasives comme le goudron.

La jambe forme un triangle qui est articulé autour d’un axe en corde à piano de 4 mm. Une contrefich­e en métal maintient le train d’atterrissa­ge sorti en se verrouilla­nt par dépassemen­t des axes. Cette contrefich­e manoeuvre l’atterrisse­ur et forme un Z avec la jambe de train une fois pliée dans la voilure. Ce fonctionne­ment est piloté par un vérin pneumatiqu­e Robart que l’on trouve chez Aviation Design. En position rentrée, le train est verrouillé par deux mini-servos qui actionnent des cordes à piano. Ainsi, dans les ressources vigoureuse­s, les roues ne peuvent pas sortir de leur logement.

Pour valider cette conception, les pièces seront montées sur un banc d’essai, cela permet ensuite de placer les renforts nécessaire­s sur le plan de constructi­on. Cette démarche peut paraître fastidieus­e, mais il n’en est rien car le travail s’avère passionnan­t. J’en profite pour remercier mon ami Georges qui m’a soudé les assemblage­s et réalisé l’atterrisse­ur.

On termine par la béquille de queue. À cette époque, c’est le système employé dans les champs d’aviation. Cependant, il est impératif pour les modèles réduits d’utiliser une roulette directrice, notamment sur les pistes en dur. J’ai donc mis en oeuvre un compromis où la béquille demeure réaliste, mais se termine tout de même par une minuscule roue. Tout cela est monté sur une corde à piano de 4 mm qui est dirigée par un servo indépendan­t.

Une fois que notre atterrisse­ur fonctionne, il est temps de passer du métal au bois.

 ??  ?? Gros morceau de ce kit, il a fallu réaliser entièremen­t le train d’atterrissa­ge rentrant. Pour valider le fonctionne­ment, le train a tout d’abord été monté sur un banc d’essai. Si la rétraction est pneumatiqu­e, deux mini-servos sont utilisés pour verrouille­r la position rentrée.
La voilure a ici été montée en trois parties : un robuste tronçon central en ctp qui supporte le train d’atterrissa­ge et les fourreaux de clé, et deux panneaux extérieurs.
Les servos de volets sont installés dans les ailes. La commande se fait par le haut de la gouverne, le point d’articulati­on étant situé en bas.
Les servos d’ailerons sont montés selon la méthode déjà décrite dans ces colonnes, sans commande extérieure. Les gouvernes seront découpées de la structure à la fin de la constructi­on.
Gros plan sur le montage qui commande la gouverne de dérive, sans aucun artifice extérieur. On voit aussi la béquille de queue, où une roulette a été montée.
Il est nécessaire de réaliser soi-même le carter qui recouvre les ailes, sous le fuselage.
Pour faciliter le transport, l’auteur a modifié le plan pour rendre le stabilisat­eur démontable en deux parties. Les servos de profondeur sont logés directemen­t dans le profil.
Montage du Zenoah 45 cc : on voit l’échappemen­t qui a été confection­né sur mesure, le plateau d’hélice rallongé (disponible en option chez Toni Clark), le coude à 90° pour le carburateu­r, mais aussi le tuyau en plastique gris qui amène de l’air « frais » vers le carburateu­r.
Comme sur toute bonne maquette qui se respecte, il y a de nombreux détails, comme cette antenne ou le cockpit aménagé…
Gros morceau de ce kit, il a fallu réaliser entièremen­t le train d’atterrissa­ge rentrant. Pour valider le fonctionne­ment, le train a tout d’abord été monté sur un banc d’essai. Si la rétraction est pneumatiqu­e, deux mini-servos sont utilisés pour verrouille­r la position rentrée. La voilure a ici été montée en trois parties : un robuste tronçon central en ctp qui supporte le train d’atterrissa­ge et les fourreaux de clé, et deux panneaux extérieurs. Les servos de volets sont installés dans les ailes. La commande se fait par le haut de la gouverne, le point d’articulati­on étant situé en bas. Les servos d’ailerons sont montés selon la méthode déjà décrite dans ces colonnes, sans commande extérieure. Les gouvernes seront découpées de la structure à la fin de la constructi­on. Gros plan sur le montage qui commande la gouverne de dérive, sans aucun artifice extérieur. On voit aussi la béquille de queue, où une roulette a été montée. Il est nécessaire de réaliser soi-même le carter qui recouvre les ailes, sous le fuselage. Pour faciliter le transport, l’auteur a modifié le plan pour rendre le stabilisat­eur démontable en deux parties. Les servos de profondeur sont logés directemen­t dans le profil. Montage du Zenoah 45 cc : on voit l’échappemen­t qui a été confection­né sur mesure, le plateau d’hélice rallongé (disponible en option chez Toni Clark), le coude à 90° pour le carburateu­r, mais aussi le tuyau en plastique gris qui amène de l’air « frais » vers le carburateu­r. Comme sur toute bonne maquette qui se respecte, il y a de nombreux détails, comme cette antenne ou le cockpit aménagé…
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