Sain et plaisant

l’évacuation d’air chaud sont également augmentées. Une cloison en bois (CTP de 1 mm) isole le carburateur des remontés d’air chaud. J’en profite pour retirer 150 g de plomb, en effet l’avion se remet tout de suite à l’horizontale après une descente sous 45°, révélant ainsi un centrage trop avant. Il ne reste plus qu’à vérifier l’efficacité des mesures prises.

Le week-end suivant valide les choix techniques avec un moteur fiable qui continue gentiment son rodage. On en profite bien entendu pour pousser plus avant les tests.

Comme prévu, le VG 33 montre toutes ses qualités. Les volets sont très efficaces et génèrent un très léger couple à cabrer, un petit mixage remet tout cela dans le bon axe. Sur le dos, il convient de bien pousser, mon débattement un peu faible au départ a été augmenté. La voltige de base est un vrai régal car la finesse de la machine donne son plein rendement. Le tonneau reste axé, la boucle demeure bien ample, les déclenchés et autres vrilles s’arrêtent avec un petit quart de tour d’inertie. Bref, un très bon modèle…

Les basses vitesses sont assez étonnantes, il faut dire que les généreux volets ajoutés à la grande voilure donnent une bonne portance : l’approche est lente et superbe. À l’atterrissage, le chasseur ne rebondit pas et sa large voie de train d’atterrissage facilite le roulage. Comme vous l’avez compris, on prend beaucoup de plaisir avec ce VG 33. Il va falloir que je fasse durer très longtemps les réglages pour repousser la livraison du chasseur à son nouveau propriétaire…

Grâce à sa charge alaire raisonnable pour la taille et à sa géométrie (bras de levier, surface de stabilisateur), le VG 33 est doté de très bonnes qualités de vol et est agréable à piloter.