MONTAGE RAPIDE
Une planche de 20x60 cm suffit pour servir de chantier, l’avion peut donc être monté sur n’importe quel coin de table. Et question outillage, il n’en faut guère plus : un cutter, une pince coupante ou une petite scie, un porte-foret avec une mèche de 2 mm et une cale avec du papier abrasif suffisent. Pour les assemblages, de l a colle blanche convient. De la cyano permettra d’aller plus vite pour l es plus pressés. Il faudra une pointe d’époxy pour coller l e support moteur.
L’aile est composée d’une âme verticale sur laquelle viennent se glisser six nervures (seulement !) et quatre demi-nervures à l’avant, prises en sandwich par deux longerons. Le bord d’attaque est constitué d’une planche de balsa roulée enveloppant l es l ongerons, et une baguette de renfort à l a pointe avant des nervures. Des chapeaux de nervures permettront à l’entoilage de ne pas faire trop de côtes de cheval. Cette cellule minimaliste est cependant assez rigide, vu l’épaisseur du profil et la conception du l ongeron formant un « IPN ».
Les ailerons sont énormes, mais issus de simples planches fines ajourées, donc très souples. J’ai hésité à les recouper pour y mettre un morceau de balsa transversal. Finalement, l ’entoilage les raidit suffisamment et il n’y a pas de risque de flutter (phénomène de résonance aérodynamique qui s’auto-amplifie, lié à une vitesse élevée et un manque de rigidité de l a cellule), étant donné que la vitesse de vol reste ici peu élevée.
Le fuselage est une simple planche ajourée à peine rigidifiée par trois longerons placés dans la hauteur. Si ça aide un peu en torsion, il n’y a rien pour empêcher la flexion. J’ai hésité à ajouter deux